Samedi vers 17 heures, les rédactions de Mon Journal et de Djaridati envoient la version finale de leur publication à l’imprimerie. L’imprimerie est étatique. Les deux journaux appartiennent au même homme, Hicham Aboud, un proche des services de sécurité. Leurs informations sont donc similaires. L’un est en français, l’autre en arabe.
Un profond coma ?
C’est l’imprimeur qui remarque un dossier spécial sur la santé du président algérien. Les journalistes écrivent que l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika s’est détérioré et qu’il serait dans un profond coma qui pourrait durer des semaines. Selon eux, le président est rentré à Alger dans des conditions très particulières.
L’imprimeur alerte le ministère de la Communication. Hicham Aboud reçoit alors un coup de fil du ministère. On lui demande de retirer les dossiers concernant le président pour que les journaux puissent être imprimés. Le propriétaire refuse. Il dit qu’il n’accepte pas de s’autocensurer. C’est aussi impossible techniquement de supprimer deux pages au dernier moment selon lui.
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