Rassemblement à l'appel des Frères musulmans place Tahrir au Caire, mercredi 20 juin 2012. Reuters/Asmaa Waguih
Pour les partisans de Mohamed Morsi, ce report des résultats laisse penser que l’armée prépare un « nouveau complot ». Sous-entendu, après la dissolution de l’Assemblée et la réduction des pouvoirs du futur président, l’armée prépare un coup de force violent pour faire gagner le général Chafiq.
Du coté de ce dernier, les Frères musulmans veulent couper le chemin à toute victoire du général Chafik. Morsi a commencé par annoncer sa victoire alors que moins de la moitié des bulletins avait été dépouillés. Les islamistes préparent un coup de force sanglant si leur candidat perd.
Les rumeurs vont bon train dans les deux camps. Mercredi, SMS, Facebook et Twitter annonçaient un couvre feu pour 20 heures ce jeudi 21 juin. On conseillait de faire le plein d’essence et de faire des réserves de nourriture et surtout d’eau.
Même si les Egyptiens n’ont pas encore cédé à la panique, ils commencent à sérieusement s’inquiéter. D’abord des éventuelles pénuries qui font déjà partie du quotidien, ensuite d’une éventuelle explosion de violence dans un pays coupé en deux par les élections présidentielles.
FÉBRILITÉ AU CAIRE
En attendant les résultats officiels, les spéculations vont bon train. Mercredi, une organisation de juges réformistes a donné ses propres chiffres : 13 millions de voix pour Mohamed Morsi et 12 millions pour Ahmed Chafik. Ce serait donc, selon cette organisation, le candidat islamiste qui l’emporterait.
Les deux camps ont déjà revendiqué la victoire, dans un climat assez tendu. Les Frères musulmans sont descendus massivement dans la rue pour soutenir leur leader mais aussi pour dire à l’armée qu’ils n’accepteront pas de voir le nouveau président avec des pouvoirs réduits puisque l’armée a pris un décret en ce sens.
Les Egyptiens eux, attendent dans l’incertitude. Ils ne veulent pas de troubles et souhaitent que le futur président réponde à leurs préoccupations quotidiennes. Une certaine fébrilité règne donc au Caire tandis que l’ancien raïs est entre la vie et la mort après une attaque cérébrale. Il a été transféré mardi soir de sa prison à un hôpital militaire dans l’indifférence quasi générale des Egyptiens qui attendent le nom de son successeur pour pouvoir enfin tourner la page de l’ère Moubarak.
Source: RFI
Du coté de ce dernier, les Frères musulmans veulent couper le chemin à toute victoire du général Chafik. Morsi a commencé par annoncer sa victoire alors que moins de la moitié des bulletins avait été dépouillés. Les islamistes préparent un coup de force sanglant si leur candidat perd.
Les rumeurs vont bon train dans les deux camps. Mercredi, SMS, Facebook et Twitter annonçaient un couvre feu pour 20 heures ce jeudi 21 juin. On conseillait de faire le plein d’essence et de faire des réserves de nourriture et surtout d’eau.
Même si les Egyptiens n’ont pas encore cédé à la panique, ils commencent à sérieusement s’inquiéter. D’abord des éventuelles pénuries qui font déjà partie du quotidien, ensuite d’une éventuelle explosion de violence dans un pays coupé en deux par les élections présidentielles.
FÉBRILITÉ AU CAIRE
En attendant les résultats officiels, les spéculations vont bon train. Mercredi, une organisation de juges réformistes a donné ses propres chiffres : 13 millions de voix pour Mohamed Morsi et 12 millions pour Ahmed Chafik. Ce serait donc, selon cette organisation, le candidat islamiste qui l’emporterait.
Les deux camps ont déjà revendiqué la victoire, dans un climat assez tendu. Les Frères musulmans sont descendus massivement dans la rue pour soutenir leur leader mais aussi pour dire à l’armée qu’ils n’accepteront pas de voir le nouveau président avec des pouvoirs réduits puisque l’armée a pris un décret en ce sens.
Les Egyptiens eux, attendent dans l’incertitude. Ils ne veulent pas de troubles et souhaitent que le futur président réponde à leurs préoccupations quotidiennes. Une certaine fébrilité règne donc au Caire tandis que l’ancien raïs est entre la vie et la mort après une attaque cérébrale. Il a été transféré mardi soir de sa prison à un hôpital militaire dans l’indifférence quasi générale des Egyptiens qui attendent le nom de son successeur pour pouvoir enfin tourner la page de l’ère Moubarak.
Source: RFI
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