En Guinée, l'opposition a annulé sa manifestation prévue en ce début de semaine pour se donner une chance de dialoguer avec le parti au pouvoir. L'opposition conteste le calendrier électoral, qui prévoit une présidentielle en octobre prochain et une élection communale au premier trimestre 2016. De son côté, le parti au pouvoir se dit ouvert au dialogue, mais exclut toute modification de ce calendrier. Le chef de file de l'opposition et le président devraient se rencontrer dans les jours qui viennent.
Pour cette rencontre, l'opposition part avec deux objectifs en tête : négocier la libération de plusieurs dizaines de personnes condamnées au cours des dernières manifestations, et faire modifier le calendrier électoral, qui selon elle, ne respecte pas l'accord conclu le 3 juillet 2013.
Cet accord prévoit l'organisation d'élections communales « au plus tard au dernier trimestre 2015 » et avant la présidentielle. Avec le calendrier actuel, l'opposition craint d'éventuelles fraudes. Elle estime, en effet, que les autorités locales dont le mandat a expiré en 2010, sont manipulés par la présidence.
« Un impasse totale »
De son côté, le président Alpha Condé souhaite maintenir le calendrier électoral en l'état. Dans son entourage, on renvoie la balle du côté de la Céni. « C’est à la Commission électorale de clarifier le calendrier électoral et d'apporter la contradiction », indique un proche du président. « C'est une impasse totale », s'inquiète un observateur étranger, qui estime que les conditions d'un climat apaisé ne sont pour le moment pas atteintes.
Au-delà du calendrier électoral, plusieurs questions restent en suspens, et notamment celle de la restructuration de la Commission électorale, que l'opposition juge proche du parti au pouvoir
Cet accord prévoit l'organisation d'élections communales « au plus tard au dernier trimestre 2015 » et avant la présidentielle. Avec le calendrier actuel, l'opposition craint d'éventuelles fraudes. Elle estime, en effet, que les autorités locales dont le mandat a expiré en 2010, sont manipulés par la présidence.
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