Tunisie: manifestation de chômeurs en avril 2012.
L'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) appelle à la grève pour exiger le développement de la région de Sidi Bouzid, car depuis la révolution, les habitants ont l’impression que le gouvernement ne s’intéresse pas à eux. Déjà délaissés par l’ancien régime, ils subissent de plein fouet le chômage, manquent d’équipements et souffrent, comme d’autres villes de Tunisie, de coupures d’eau récurrentes depuis le début de l’été.
La branche régionale de l’UGTT réclame également la libération de manifestants qui avaient été interpellés après des heurts avec les forces de l’ordre en fin de semaine dernière à Sidi Bouzid. Ceux-ci dénonçaient aussi la politique du gouvernement et demandaient le limogeage des autorités locales.
Excès sécuritaire ?
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur assure que les huit personnes placées en détention préventive l’ont été pour avoir cherché à forcer le siège du gouvernorat, un excès sécuritaire pour la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'homme (LTDH) qui souhaite leur libération et l’ouverture d’une enquête indépendante.
En guise d'unique ligne de défense, le parti Ennahda au pouvoir accuse son principal rival, l’Appel de la Tunisie, parti mené par Beji Caïd Essebsi, d’avoir semé la discorde à Sidi Bouzid. L’Appel de la Tunisie réfute toute implication et lui demande de mener une politique équitable.
Source: RFI
La branche régionale de l’UGTT réclame également la libération de manifestants qui avaient été interpellés après des heurts avec les forces de l’ordre en fin de semaine dernière à Sidi Bouzid. Ceux-ci dénonçaient aussi la politique du gouvernement et demandaient le limogeage des autorités locales.
Excès sécuritaire ?
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur assure que les huit personnes placées en détention préventive l’ont été pour avoir cherché à forcer le siège du gouvernorat, un excès sécuritaire pour la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'homme (LTDH) qui souhaite leur libération et l’ouverture d’une enquête indépendante.
En guise d'unique ligne de défense, le parti Ennahda au pouvoir accuse son principal rival, l’Appel de la Tunisie, parti mené par Beji Caïd Essebsi, d’avoir semé la discorde à Sidi Bouzid. L’Appel de la Tunisie réfute toute implication et lui demande de mener une politique équitable.
Source: RFI
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