« Du 17 novembre au 14 décembre, nous avons comptabilisé 11 attaques des ADF, qui ont en tout fait 25 morts. » Contacté samedi, Janvier Kasayiryo, président de la jeunesse du territoire de Béni, n'avait pas encore pu comptabiliser les six victimes supplémentaires de Matombo, village à 30 km de Béni, attaqué hier par les ADF, aux alentours de 19h.
De 25 morts, le bilan s'est donc alourdi à plus de trente, auxquelles s'ajoute la vingtaine de victimes tuées la semaine dernière dans le territoire de Lubero. Selon le Bureau des droits de l'Homme des Nations unies (BCNUDH), en novembre, 10,14% des violations des droits de l'homme en RDC était attribué à des éléments de l'ADF.
Alors que la région observait une relative accalmie, l'offensive menée par le M23 dans le territoire de Lubero ne serait pas étrangère à cette nouvelle salve d'attaques. C'est en tout cas le constat que dressent des défenseurs des droits de l'Homme, comme Maître Paulin Muliro, secrétaire exécutif d'un réseau d'associations de droits humains, ou encore Justin Matete, coordinateur du Forum de paix, association installée à Béni.
« La majorité des unités ou des régiments FARDC qui servaient dans cette partie pour se battre contre les ADF ont été déployés dans la partie contrôlée par le M23 sous motif qu'ils doivent se joindre aux efforts de leurs collègues qui se battent là-bas. »
Une réaffectation des unités, à la fin du mois de novembre, qui a ainsi crée un vide sécuritaire autour de Beni, dans lequel les rebelles des ADF se sont engouffrés pour reprendre leurs activités macabres, observent les défenseurs des droits de l'Homme.
Joint par téléphone, l'administrateur du territoire, le colonel Charles Ehuta Omeonga, a pour autant assuré que les militaires congolais continuent à opérer dans la zone, avec le soutien de l'armée ougandaise dans le cadre de l'opération Shujaa.
De 25 morts, le bilan s'est donc alourdi à plus de trente, auxquelles s'ajoute la vingtaine de victimes tuées la semaine dernière dans le territoire de Lubero. Selon le Bureau des droits de l'Homme des Nations unies (BCNUDH), en novembre, 10,14% des violations des droits de l'homme en RDC était attribué à des éléments de l'ADF.
Les ADF profitent de l'offensive du M23
Alors que la région observait une relative accalmie, l'offensive menée par le M23 dans le territoire de Lubero ne serait pas étrangère à cette nouvelle salve d'attaques. C'est en tout cas le constat que dressent des défenseurs des droits de l'Homme, comme Maître Paulin Muliro, secrétaire exécutif d'un réseau d'associations de droits humains, ou encore Justin Matete, coordinateur du Forum de paix, association installée à Béni.
« La majorité des unités ou des régiments FARDC qui servaient dans cette partie pour se battre contre les ADF ont été déployés dans la partie contrôlée par le M23 sous motif qu'ils doivent se joindre aux efforts de leurs collègues qui se battent là-bas. »
Une réaffectation des unités, à la fin du mois de novembre, qui a ainsi crée un vide sécuritaire autour de Beni, dans lequel les rebelles des ADF se sont engouffrés pour reprendre leurs activités macabres, observent les défenseurs des droits de l'Homme.
Joint par téléphone, l'administrateur du territoire, le colonel Charles Ehuta Omeonga, a pour autant assuré que les militaires congolais continuent à opérer dans la zone, avec le soutien de l'armée ougandaise dans le cadre de l'opération Shujaa.
Chez Bridgeway, nous avons découvert un réseau par lequel près de 400 000 dollars a été envoyé. Et nous avons constaté qu'environ 80 % de cette somme étaient destinés aux ADF, au Congo. Le reste de l'argent ayant été envoyés à d'autres branches de l'État islamique, autre part dans le monde.
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