
L’optimisme du président tchadien, qui considère que « Boko Haram est décapité », est très certainement lié aux victoires militaires enregistrées ces derniers mois, par les armées camerounaises et tchadiennes.
Boko Haram, qui a fait allégeance au groupe Etat islamique, a été délogé des principales villes qu’il assiégeait, notamment de Dikwa (côté tchadien) et de Malam Fatori. Mais surtout de Gwoza, une ville du nord est du Nigeria, où Boko Haram affirmait avoir établi un califat.
En représailles, Boko Haram multiplie désormais les attentats suicides ciblant des sites fortement fréquentés par les populations. « Boko Haram a changé de stratégie : ses membres évitent toute confrontation frontale avec nos militaires, ils se replient sur des attaques kamizakes », observe une source sécuritaire.
Difficile pour la Force multinationale mixte, qui devrait prochainement mobiliser 1 800 soldats, de faire face à un ennemi qui adopte une stratégie qui se rapproche de celle d’une guérilla. Seule inconnue, relève une source militaire : « les éléments de Boko Haram se sont retranchés dans la forêt de Sambisa et les îles du lac Tchad… et on n’a, à ce jour, aucune idée de leurs effectifs réels ».
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