Merera Gudina a la réputation d'être avant tout un intellectuel et un partisan de l'auto-administration du peuple oromo. Président du Congrès fédéraliste oromo, il avait été arrêté à sa descente d'avion le 30 novembre, alors qu'il rentrait de Bruxelles où il avait participé à une conférence au Parlement européen.
À cette occasion, il avait notamment partagé la tribune avec le très controversé politicien Berhanu Nega, le leader d'un groupe armé considéré comme une organisation terroriste par l'Éthiopie et qui mène des opérations depuis l'Érythrée voisin. Ce que le gouvernement éthiopien n'a pas supporté.
Opposant de toujours, emprisonné sous le régime de Mengistu Hailé Mariam (1977-1991), ce professeur de l'université d'Addis Abeba, la capitale, est aujourd'hui le chef d'un parti autonomiste modéré, condamnant la violence et même le boycott des élections.
Rejet de la violence politique
Le 29 décembre, ni sa famille ni aucun diplomate n'ont été autorisés à assister à sa comparution devant un tribunal du quartier d'Arada, à Addis-Abeba. Il était détenu depuis son arrestation en vertu des dispositions de l'état d'urgence, qui autorise la détention sans chef d'accusation formelle.
Le procureur a fait savoir qu'il était désormais sous le coup d'une enquête pour « terrorisme », une accusation fermement rejetée devant ses juges par Merera Gudina, qui a rappelé qu'il avait passé sa vie à rejeter la violence politique.
Le tribunal a accepté de donner trente jours aux enquêteurs pour étoffer leur cas. Sa prochaine comparution est prévue le 28 janvier.
À cette occasion, il avait notamment partagé la tribune avec le très controversé politicien Berhanu Nega, le leader d'un groupe armé considéré comme une organisation terroriste par l'Éthiopie et qui mène des opérations depuis l'Érythrée voisin. Ce que le gouvernement éthiopien n'a pas supporté.
Opposant de toujours, emprisonné sous le régime de Mengistu Hailé Mariam (1977-1991), ce professeur de l'université d'Addis Abeba, la capitale, est aujourd'hui le chef d'un parti autonomiste modéré, condamnant la violence et même le boycott des élections.
Rejet de la violence politique
Le 29 décembre, ni sa famille ni aucun diplomate n'ont été autorisés à assister à sa comparution devant un tribunal du quartier d'Arada, à Addis-Abeba. Il était détenu depuis son arrestation en vertu des dispositions de l'état d'urgence, qui autorise la détention sans chef d'accusation formelle.
Le procureur a fait savoir qu'il était désormais sous le coup d'une enquête pour « terrorisme », une accusation fermement rejetée devant ses juges par Merera Gudina, qui a rappelé qu'il avait passé sa vie à rejeter la violence politique.
Le tribunal a accepté de donner trente jours aux enquêteurs pour étoffer leur cas. Sa prochaine comparution est prévue le 28 janvier.
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