Pour certains, la situation est précaire et elle pourrait empirer. C'est en tout cas ce que craint James Reynolds, représentant du Comité international de la Croix-Rouge en Éthiopie.
« L'autre question humanitaire de base qu'il faut souligner aujourd'hui est qu'il est important que les officiels, les politiques et les leaders de communautés fassent tout pour éviter l'escalade de la violence car elle pourrait avoir des conséquences terribles pour les gens ordinaires. »
L'essentiel des populations est accueilli dans des communautés locales. Le reste est dans des camps gérés par une agence fédérale éthiopienne. Dans le nord des régions Oromia et Somali, là où la Croix-Rouge intervient, ces camps sont autour des villes de Jijiga, Harar et Dire Dawa.
L'agence humanitaire y a fourni des kits de première nécessité à 29 000 foyers depuis le début de l'année. Selon James Reynolds, l'environnement de la région accentue encore la crise.
« C'est un environnement difficile. Les faibles pluies de ces deux dernières années l'ont rendu encore davantage. Les récentes violences n'ont pas seulement entraîné des morts et des blessés mais aussi des dommages aux biens, maisons, écoles, centres de santé et des conséquences sur les moyens de subsistance. Donc notre inquiétude est que, si on ne trouve pas de solution à ces déplacements, ils vont encore compliquer la vie des gens dans ces régions. »
Reste maintenant les questions politiques : comment arrêter ces violences ? Et que faire des centaines de milliers voire probablement bientôt plus d'un million de déplacés internes ?
« L'autre question humanitaire de base qu'il faut souligner aujourd'hui est qu'il est important que les officiels, les politiques et les leaders de communautés fassent tout pour éviter l'escalade de la violence car elle pourrait avoir des conséquences terribles pour les gens ordinaires. »
L'essentiel des populations est accueilli dans des communautés locales. Le reste est dans des camps gérés par une agence fédérale éthiopienne. Dans le nord des régions Oromia et Somali, là où la Croix-Rouge intervient, ces camps sont autour des villes de Jijiga, Harar et Dire Dawa.
L'agence humanitaire y a fourni des kits de première nécessité à 29 000 foyers depuis le début de l'année. Selon James Reynolds, l'environnement de la région accentue encore la crise.
« C'est un environnement difficile. Les faibles pluies de ces deux dernières années l'ont rendu encore davantage. Les récentes violences n'ont pas seulement entraîné des morts et des blessés mais aussi des dommages aux biens, maisons, écoles, centres de santé et des conséquences sur les moyens de subsistance. Donc notre inquiétude est que, si on ne trouve pas de solution à ces déplacements, ils vont encore compliquer la vie des gens dans ces régions. »
Reste maintenant les questions politiques : comment arrêter ces violences ? Et que faire des centaines de milliers voire probablement bientôt plus d'un million de déplacés internes ?
Autres articles
-
Congo-Brazzaville: cinq jours sans électricité dans la capitale
-
Canicule en Guinée: «Il va falloir faire des choses concrètes»
-
Mali: la Cour constitutionnelle demande des comptes sur les émoluments des membres du CNT
-
Mali : la Cour constitutionnelle «incompétente» sur la suspension des activités des partis
-
Bénin: la Criet ouvre le procès de 42 personnes interpellées lors de l’élection présidentielle de 2021