Le 9 mai dernier, le secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, Tom Price, est en route pour une réunion organisée au Parlement de l’Etat de Virginie (côte est) sur les prescriptions abusives d’opioïdes. Alors qu’il arpente les couloirs du bâtiment, il est abordé par le journaliste Dan Heyman qui, lui, est plutôt soucieux de savoir si le projet républicain de réforme du système de santé – le fameux « Trumpcare » alors toujours en gestation – couvrira bien les soins consécutifs à des violences domestiques. Ce dernier lui pose la question. Une fois, deux fois, trois fois. De plus en plus fort. Le reporter avait sorti son téléphone portable pour enregistrer une réponse qui ne viendra finalement jamais. Il est en revanche arrêté, et son smartphone confisqué.
Dan Heyman risque aujourd’hui la prison pour « perturbation délibérée du processus gouvernemental ». Son audience doit se tenir à la fin du mois. « Je suis venu au Capitole pour faire mon travail et poser une question, pas pour chercher des problèmes », s’est défendu plus tard le journaliste dans les colonnes du Washington Post.
Dan Heyman risque aujourd’hui la prison pour « perturbation délibérée du processus gouvernemental ». Son audience doit se tenir à la fin du mois. « Je suis venu au Capitole pour faire mon travail et poser une question, pas pour chercher des problèmes », s’est défendu plus tard le journaliste dans les colonnes du Washington Post.
Autres articles
-
Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme
-
Ukraine: la fille de Jacob Zuma a-t-elle orchestré le départ de Sud-Africains sur le front?
-
États-Unis: Donald Trump affirme que les négociations commerciales avec le Canada sont «rompues»
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé, la demande de mise en liberté déposée
-
France: Cédric Jubillar condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse





Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme


