
Les grands quotidiens italiens publient des titres très ressemblants qui soulignent deux aspects de ce 27 novembre « historique». Par exemple, on lit en Une de La Stampa « Berlusconi exclu du Parlement, il veut encore se battre ». On observe dans les commentaires une certaine prudence sur la « fin » ou « mort » politique du Cavaliere. Notamment parce que le chef de Forza Italia, ex-Peuple de la liberté, « n’a pas été battu, directement sur le terrain politique ». Mais en conséquence d’une loi de 2012. Comme le résume un sympathisant du Parti démocrate, « ce n’est pas un triomphe de la gauche mais celui du principe selon lequel la loi est égale pour tous ».
Cela dit, Silvio Berlusconi est aussi affaibli qu’humilié. Il a perdu son immunité parlementaire et ne sera plus éligible pendant six ans. D’ici le printemps prochain, lorsque le juge de surveillance aura tranché, sa liberté de mouvement sera très limitée puisqu’il va purger sa peine d'un an de prison pour fraude fiscale, soit aux arrêts domiciliaires, soit en étant assigné à des travaux d’intérêt général, en raison de son âge (77 ans).
Qui plus est, il doit affronter encore divers démêlés judiciaires. Il reste donc quelques mois au leader du plus grand parti d’opposition de droite, pour trouver le moyen de ne pas faire disparaître du panorama politique le nom de Berlusconi.
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