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Fin du délai fixé par l'ONU pour une reprise des négociations entre les deux Soudans

Ce mercredi 16 mai 2012 est la date limite fixée par l'ONU au Soudan et au Soudan du Sud pour reprendre leurs négociations sous l'égide de l'Union africaine. Khartoum s'était retiré de ces négociations après la prise de la région pétrolière d'Heglig par le Soudan du Sud le 10 avril dernier. La communauté internationale fait pression, mais le blocage persiste.



Khartoum s'est retiré des négociations après la prise de la région pétrolière d'Heglig. Ici, des ingénieurs constatent les dégâts. REUTERS/Mohamed Nureldin Abdallah
Khartoum s'est retiré des négociations après la prise de la région pétrolière d'Heglig. Ici, des ingénieurs constatent les dégâts. REUTERS/Mohamed Nureldin Abdallah
D'après la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU du 2 mai, Juba et Khartoum devaient donc reprendre leurs discussions ce mercredi et les deux pays devaient retirer leurs troupes de la zone frontalière contestée d'Abyei.

Le Soudan du Sud l'a fait et, à Juba, les autorités assurent qu'elles sont prêtes à reprendre les discussions. Mais de son côté, Khartoum estime qu'un accord sur la frontière est nécessaire avant tout retrait. Le président soudanais Omar el-Béchir l'a dit, il ne se soumettra ni à l'ONU ni à l'Union africaine : « si les dossiers relatifs à la sécurité ne sont pas réglés, le Soudan ne négociera sur aucun sujet ».

C'est donc le blocage. Les Nations unies et l'UA ont donné trois mois aux deux Soudans pour régler les questions en suspens - la délimitation des frontières et le partage des revenus pétroliers notamment -, sinon le Conseil de sécurité de l'ONU menace de recourir à des sanctions contre les deux pays.

Les émissaires se succèdent dans la région. Le médiateur de l'Union africaine, Thabo Mbeki, est attendu à Khartoum. Un émissaire indien s'est rendu mercredi dans les deux capitales. Et avant lui un responsable chinois a fait le déplacement. Il faut dire que la Chine et l'Inde ont fait de gros investissements pétroliers dans la région. Les deux pays ont donc tout intérêt à ce que les deux parties calment le jeu, et c'est cette pression des partenaires économiques qui sera peut-être la plus efficace.
Source: RFI


Jeudi 17 Mai 2012 - 13:05


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