Le Professeur Elhadji Mounirou Ndiaye, ministre conseiller et chef du bureau d’évaluation et de suivi des politiques publiques à la présidence de la République, a détaillé, ce mardi, les axes prioritaires du gouvernement sénégalais. Selon lui, l’optimisation des finances publiques, la réduction des coûts des facteurs de production et l’amélioration de la productivité du capital et du travail sont au cœur de la stratégie économique.
« Quelle que soit la situation internationale, nous devons nous focaliser sur nos priorités. Le gouvernement que vous voyez s’est fixé trois priorités fondamentalement. Sur le plan économique, c’est d’abord d’optimiser les finances publiques. Deuxièmement pour baisser les coûts des facteurs de production. Parce qu’aujourd’hui il y a beaucoup d’entreprises qui ferme à cause des factures d’électricité », a déclaré Pr Mounirou Ndiaye.
Pour la troisième priorité, le ministre dira que c’est la productivité du capital et du travail au Sénégal est faible. « Il faut qu’aujourd’hui qu’on change de mentalité. Que les Sénégal sachent qu’ils doivent se mettre au travail. Qu’on fasse plus d’effort pour maximiser la valeur que nous crayons », a-t-il expliqué.
Il a insisté sur la nécessité de changer de mentalité et d’accroître les efforts pour maximiser la valeur créée.
« Vous le savez tous après avoir dépensé 6000 milliards dans le cadre de la phase une du PSE entre 2014 et 2018, on a vu que 6000 milliards injectés n’ont pu générer que moins de 30% croissance. Ce qui fait que la productivité est faible. Elle est inférieure à 25% », a assuré Pr Ndiaye.
Evaluation rigoureuse des politiques publiques
Selon lui, il faudrait réfléchir sur les mécanismes de création d’argent. « Il faut se féliciter de la volonté du chef de l’Etat d’avoir voulu impliquer le monde universitaire et scientifique dans les activités présidentielles, et dans les activités du gouvernement. Vous voyez toute cette volonté-là de rapprocher l’Etat et le monde scientifique », a indiqué Mounirou Ndiaye.
Évoquant la transformation systémique du Sénégal à l’horizon 2050, il a rappelé l’importance d’une évaluation rigoureuse des politiques publiques.
« Mais à chaque fois que vous avez vu le président de la République ou le Premier ministre a parlé, il y a cette volonté d’évaluation, cette volonté de faire usage de tout ce que le Sénégal peut avoir comme support scientifique pour éclairer les décisions publiques, pour éclairer les réformes et donc permettre à l'Etat de prendre les meilleures décisions », dit-il.
Enfin, M. Ndiaye est revenu sur la problématique fondamentale qui pour lui, est le financement. « Tous les jours, vous vous réveillez, ces derniers moments en consentant que les États-Unis sont en train de couper les aides ainsi de suite. Ce qui repose la programmatique endogène de notre développement. Parce qu’aujourd’hui, si on pouvait atteindre 1 % du PIB du Sénégal consacré à la recherche scientifique, à la production des données, ça pourrait être intéressant. Parce que 1% du PIB ça pourrait faire au minimum 200 milliards de francs Cfa. »
« Quelle que soit la situation internationale, nous devons nous focaliser sur nos priorités. Le gouvernement que vous voyez s’est fixé trois priorités fondamentalement. Sur le plan économique, c’est d’abord d’optimiser les finances publiques. Deuxièmement pour baisser les coûts des facteurs de production. Parce qu’aujourd’hui il y a beaucoup d’entreprises qui ferme à cause des factures d’électricité », a déclaré Pr Mounirou Ndiaye.
Pour la troisième priorité, le ministre dira que c’est la productivité du capital et du travail au Sénégal est faible. « Il faut qu’aujourd’hui qu’on change de mentalité. Que les Sénégal sachent qu’ils doivent se mettre au travail. Qu’on fasse plus d’effort pour maximiser la valeur que nous crayons », a-t-il expliqué.
Il a insisté sur la nécessité de changer de mentalité et d’accroître les efforts pour maximiser la valeur créée.
« Vous le savez tous après avoir dépensé 6000 milliards dans le cadre de la phase une du PSE entre 2014 et 2018, on a vu que 6000 milliards injectés n’ont pu générer que moins de 30% croissance. Ce qui fait que la productivité est faible. Elle est inférieure à 25% », a assuré Pr Ndiaye.
Evaluation rigoureuse des politiques publiques
Selon lui, il faudrait réfléchir sur les mécanismes de création d’argent. « Il faut se féliciter de la volonté du chef de l’Etat d’avoir voulu impliquer le monde universitaire et scientifique dans les activités présidentielles, et dans les activités du gouvernement. Vous voyez toute cette volonté-là de rapprocher l’Etat et le monde scientifique », a indiqué Mounirou Ndiaye.
Évoquant la transformation systémique du Sénégal à l’horizon 2050, il a rappelé l’importance d’une évaluation rigoureuse des politiques publiques.
« Mais à chaque fois que vous avez vu le président de la République ou le Premier ministre a parlé, il y a cette volonté d’évaluation, cette volonté de faire usage de tout ce que le Sénégal peut avoir comme support scientifique pour éclairer les décisions publiques, pour éclairer les réformes et donc permettre à l'Etat de prendre les meilleures décisions », dit-il.
Enfin, M. Ndiaye est revenu sur la problématique fondamentale qui pour lui, est le financement. « Tous les jours, vous vous réveillez, ces derniers moments en consentant que les États-Unis sont en train de couper les aides ainsi de suite. Ce qui repose la programmatique endogène de notre développement. Parce qu’aujourd’hui, si on pouvait atteindre 1 % du PIB du Sénégal consacré à la recherche scientifique, à la production des données, ça pourrait être intéressant. Parce que 1% du PIB ça pourrait faire au minimum 200 milliards de francs Cfa. »
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