
Les contrats publics en Afrique dépassent plus de 60 milliards de Dollars par an, d’après le rapport publié par la CEDEAO. Sur ce, beaucoup de fonds de la loi de finance étaient engloutis. Et, de l’avis d’Article 19, les informations relatives à ces nouveaux types de marchés et celles relatives aux ententes directes demeurent souvent inaccessibles au public.
La transparence dans la gestion des marchés publics au Sénégal est relative, avec une opposition de deux autorités telles que la Dcmp et l’Armp, suivies d’autres institutions de manière indirecte notamment l’Ofnac, la Cour des comptes, etc… Ce manque de transparence est dû, d’après l’étude fournie par Article 19, à sa limitation «au renforcement normatif et institutionnel alors que les exigences communautaires imposent aujourd’hui de mettre en place un code de transparence des marchés publics et l’accès à l’information aux citoyens».
En revanche, selon Sylla Sow, Docteur en droit international et chercheur associé à l’organisme de la société civile, «il y a un flou total dans l’attribution des contrats miniers. Car ces derniers ne sont pas publiés pour cause de suspicion». Et il ajoute qu' «il y a des contrats d’exploration et d’exploitation qui sont octroyés à des privés qui s’installent dans des lieux sans pour autant faire circuler l’information».
Présente à cette rencontre, la Directrice régionale d’Article 19, Fatou Diagne, explique ce manque de transparence par «l’absence de loi sur l’accès à l’information».
Selon elle, les conditions d’investissement dans les Pme et Pmi devraient être rendues publiques. Car, elles drainent beaucoup de capitaux. Ce qui lui a fait dire qu’«il faut remettre le citoyen au cœur du débat, identifier les acteurs et leurs capacités».
«Les chiffre fournis par la Dcmp, dans le premier trimestre de 2016, montrent qu’il y a eu beaucoup de marchés qui ont été passés par entente, d’où la nécessité de renforcer l’action de veille de la société civile sur les procédures de passation des contrats publics», conclut Sylla Sow.
La transparence dans la gestion des marchés publics au Sénégal est relative, avec une opposition de deux autorités telles que la Dcmp et l’Armp, suivies d’autres institutions de manière indirecte notamment l’Ofnac, la Cour des comptes, etc… Ce manque de transparence est dû, d’après l’étude fournie par Article 19, à sa limitation «au renforcement normatif et institutionnel alors que les exigences communautaires imposent aujourd’hui de mettre en place un code de transparence des marchés publics et l’accès à l’information aux citoyens».
En revanche, selon Sylla Sow, Docteur en droit international et chercheur associé à l’organisme de la société civile, «il y a un flou total dans l’attribution des contrats miniers. Car ces derniers ne sont pas publiés pour cause de suspicion». Et il ajoute qu' «il y a des contrats d’exploration et d’exploitation qui sont octroyés à des privés qui s’installent dans des lieux sans pour autant faire circuler l’information».
Présente à cette rencontre, la Directrice régionale d’Article 19, Fatou Diagne, explique ce manque de transparence par «l’absence de loi sur l’accès à l’information».
Selon elle, les conditions d’investissement dans les Pme et Pmi devraient être rendues publiques. Car, elles drainent beaucoup de capitaux. Ce qui lui a fait dire qu’«il faut remettre le citoyen au cœur du débat, identifier les acteurs et leurs capacités».
«Les chiffre fournis par la Dcmp, dans le premier trimestre de 2016, montrent qu’il y a eu beaucoup de marchés qui ont été passés par entente, d’où la nécessité de renforcer l’action de veille de la société civile sur les procédures de passation des contrats publics», conclut Sylla Sow.
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