Les responsables militaires et politiques de la Cédéao sont agacés par les demandes des autorités maliennes qualifiées « d'irréalistes et non professionnelles ».
A la mi-septembre, les chefs d'état-major des pays de la sous-région ont étudié avec attention la requête malienne pour une aide militaire étrangère : « Le compte n'y est pas », nous confie un participant à la réunion d'Abidjan. Bamako refuse catégoriquement une présence militaire dans la capitale ? Impossible ! rétorquent les responsables militaires africains : cette demande n'est pas raisonnable. Une opération militaire extérieure nécessite une base logistique, du personnel civil et militaire à Bamako.
En visite à Paris mardi 18 septembre, le médiateur burkinabè Blaise Compaoré a exprimé la même idée : ce n'est pas au Mali d'indiquer où seront déployées les troupes, il s'agit d'une décision conjointe.
Selon des participants à la réunion d'Abidjan, les militaires et ministres ouest-africains s'interrogent sur l'état d'esprit des autorités de Bamako : « C'est à croire qu'ils n'ont pas conscience de la gravité de la situation », explique un diplomate qui s'inquiète de savoir où est le véritable pouvoir à Bamako. Etonnament, ce n'est pas le chef de la transition, le président Dioncounda Traoré mais le Premier ministre Cheik Modibo Diarra qui devrait conduire la délégation malienne la semaine prochaine à New York pour la grande conférence sur le Sahel présidée par Ban Ki-moon.
Source: RFI
A la mi-septembre, les chefs d'état-major des pays de la sous-région ont étudié avec attention la requête malienne pour une aide militaire étrangère : « Le compte n'y est pas », nous confie un participant à la réunion d'Abidjan. Bamako refuse catégoriquement une présence militaire dans la capitale ? Impossible ! rétorquent les responsables militaires africains : cette demande n'est pas raisonnable. Une opération militaire extérieure nécessite une base logistique, du personnel civil et militaire à Bamako.
En visite à Paris mardi 18 septembre, le médiateur burkinabè Blaise Compaoré a exprimé la même idée : ce n'est pas au Mali d'indiquer où seront déployées les troupes, il s'agit d'une décision conjointe.
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Source: RFI
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