C’est avec beaucoup de préoccupation qu’Emmanuel Macron dit observer la dégradation de la situation au Sahel : « Tant qu’on n’aura pas gagné la bataille de la grande pauvreté, de l’éducation, de la santé et des opportunités économiques, les jihadistes gagneront mécaniquement du terrain, parce qu’ils construisent leur projet sur la misère », a confié le président français.
Emmanuel Macron a mis en cause l’insuffisance du processus de décentralisation et de l’investissement politique dans les massacres qui ont récemment endeuillé le Mali et le Burkina Faso. Certes, la France n’a pas vocation à se substituer aux pouvoirs en place, mais sans l’opération Barkhane, ils auraient déjà basculé. « Avec Serval, la France a sauvé l’État malien », a tenu à rappeler le chef de l'État.
Interrogé sur l’accroissement du sentiment anti-français, le président a vivement dénoncé l’irresponsabilité de ceux qui jouent politiquement avec la présence française dans la région : « Je pense que chacun doit prendre sa part de responsabilité et d’action. Si nous sommes là, c’est en tant que force de lutte contre le terrorisme et de stabilisation », a-t-il insisté, rappelant que la France a toujours affirmé que le militaire ne suffit pas et qu’il fallait une approche de développement.
Il faut que les Africains - et en particulier les gouvernements - prennent leurs responsabilités. La France est là pour les accompagner, a-t-il souligné. Et c’est dans ce contexte que le G7, présidé cette année par la France, a choisi de mettre en avant le développement du Sahel.
Emmanuel Macron a mis en cause l’insuffisance du processus de décentralisation et de l’investissement politique dans les massacres qui ont récemment endeuillé le Mali et le Burkina Faso. Certes, la France n’a pas vocation à se substituer aux pouvoirs en place, mais sans l’opération Barkhane, ils auraient déjà basculé. « Avec Serval, la France a sauvé l’État malien », a tenu à rappeler le chef de l'État.
Interrogé sur l’accroissement du sentiment anti-français, le président a vivement dénoncé l’irresponsabilité de ceux qui jouent politiquement avec la présence française dans la région : « Je pense que chacun doit prendre sa part de responsabilité et d’action. Si nous sommes là, c’est en tant que force de lutte contre le terrorisme et de stabilisation », a-t-il insisté, rappelant que la France a toujours affirmé que le militaire ne suffit pas et qu’il fallait une approche de développement.
Il faut que les Africains - et en particulier les gouvernements - prennent leurs responsabilités. La France est là pour les accompagner, a-t-il souligné. Et c’est dans ce contexte que le G7, présidé cette année par la France, a choisi de mettre en avant le développement du Sahel.
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