Vue de France, la livraison des Mistral est le sujet majeur de la relation franco-russe. « Ce n’était pas le sujet du jour », explique tranquillement l’Elysée. Le face à face Hollande Poutine a été presque exclusivement consacré à la crise ukrainienne, dans une ambiance tendue, si l’on en juge la poignée de main très froide et très rapide qu’ont échangée les deux chefs d’Etat. Même si François Hollande continue d’appeler Vladimir Poutine par son prénom.
Les deux chefs d’Etat se sont entretenus pendant une bonne heure d'entretien. Il a débuté par un avertissement du président russe. Il parle de « turbulences », « il faut tout faire, dit-il,pour minimiser les risques et les conséquences négatives » pour nos pays. Ce à quoi François Hollande a répondu : « Je suis toujours prêt à poursuivre le dialogue, mais à une condition, que cela puisse déboucher. »
A ce moment-là, la presse est priée de sortir. S’en est suivi, a-t-on dit aux journalistes sur place, un jeu de questions-réponses sur la crise ukrainienne. Il y a eu des questions « précises » de François Hollande, et des réponses de Vladimir Poutine « parfois convaincantes, mais pas toujours », explique un conseiller du président français.
Mais on n’en saura pas plus. La diplomatie a ses secrets. La diplomatie, c’est les petits pas… tout petits. Aucun progrès tangible n’est à noter à l’issue de cette entrevue, qui avait lieu dans l’hôtel de Vladimir Poutine.
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