Ce mercredi 20 juin, l'Egypte a débuté la livraison de carburant dans la bande de Gaza. Un million de litres de gazole qui va permettre de relancer l'unique centrale électrique de l'enclave palestinienne pour quelques jours seulement. Ce qui éloigne - un peu - la perspective d'une crise humanitaire majeure.
Au seuil de de l'entrée de l'unique centrale électrique de Gaza, les drapeaux palestinien et égyptien flottent au vent. Se frayant un passage à grands coups de klaxon, huit camions citernes s'en approchent.
Faute de carburant, cette usine était à l'arrêt depuis deux mois. Et, depuis qu'Israël a réduit sa livraison d'électricité en début de semaines, certains quartiers de l'enclave palestinienne ne bénéficiaient plus que de deux à trois heures de courant par jour. C'est avec soulagement que Tawfiq Abu Na’eem, chef de la sécurité dans la bande de Gaza, accueille devant le portail ce premier convoi de fuel : « Cette livraison est le fruit d'un accord entre le Hamas et l'Egypte conclu au Caire la semaine dernière et c'est grâce à cela que le fuel a pu arriver à la centrale électrique de Gaza.»
Un accord salvateur, négocié lors de la visite d'une délégation du Hamas en Egypte la semaine dernière. Mais limité : un million de litres de carburant acheté à l'Egypte permettant de fournir sept heures d'électricité pendant trois jours. Un accord insuffisant pour Mukhaimer Abu Saada professeur de sciences politiques à l'université Al-Azhar de Gaza : « Peut-être que l'Egypte sera en mesure de résoudre partiellement la crise de l'électricité. Mais ce n'est pas suffisant pour régler tous les problèmes auquel est confronté Gaza, et nous avons besoin d'une réconciliation entre le Fatah et le Hamas pour sortir les Palestiniens de ces difficultés et les résoudre une bonne fois pour toutes.»
Cependant, les perspectives d'une réconciliation s'éloignent alors que les tensions entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas sont au plus fort.
RFI
Au seuil de de l'entrée de l'unique centrale électrique de Gaza, les drapeaux palestinien et égyptien flottent au vent. Se frayant un passage à grands coups de klaxon, huit camions citernes s'en approchent.
Faute de carburant, cette usine était à l'arrêt depuis deux mois. Et, depuis qu'Israël a réduit sa livraison d'électricité en début de semaines, certains quartiers de l'enclave palestinienne ne bénéficiaient plus que de deux à trois heures de courant par jour. C'est avec soulagement que Tawfiq Abu Na’eem, chef de la sécurité dans la bande de Gaza, accueille devant le portail ce premier convoi de fuel : « Cette livraison est le fruit d'un accord entre le Hamas et l'Egypte conclu au Caire la semaine dernière et c'est grâce à cela que le fuel a pu arriver à la centrale électrique de Gaza.»
Un accord salvateur, négocié lors de la visite d'une délégation du Hamas en Egypte la semaine dernière. Mais limité : un million de litres de carburant acheté à l'Egypte permettant de fournir sept heures d'électricité pendant trois jours. Un accord insuffisant pour Mukhaimer Abu Saada professeur de sciences politiques à l'université Al-Azhar de Gaza : « Peut-être que l'Egypte sera en mesure de résoudre partiellement la crise de l'électricité. Mais ce n'est pas suffisant pour régler tous les problèmes auquel est confronté Gaza, et nous avons besoin d'une réconciliation entre le Fatah et le Hamas pour sortir les Palestiniens de ces difficultés et les résoudre une bonne fois pour toutes.»
Cependant, les perspectives d'une réconciliation s'éloignent alors que les tensions entre le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas sont au plus fort.
RFI
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