C’est aujourd’hui que des syndicats de transports ont mis leur menace de grève à exécution. Ce, pour amener l’Etat à satisfaire leur plateforme revendicative axée sur 27 points notamment les tracasseries douanières que les transporteurs routiers décrient, dénonçant que des véhicules sont immobilisés partout dans le pays par la Douane qui invoque leur âge non conforme alors que ces véhicules ont tous leurs papiers en règle et circulent depuis longtemps.
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement est monté au créneau. «Le mouvement de grève n’étant pas généralisé, le ministère informe les citoyens que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national», sert Mansour Elimane Kane qui précise aussi que «le droit de travailler sera garanti aux transporteurs qui décident de ne pas suivre le mot d’ordre de grève et de poursuivre leurs activités professionnelles, par tous les moyens appropriées».
Ces assurances données, la tutelle ne compte toutefois pas fléchir sur le cas de fraudes de véhicules opérées par certains transporteurs. Le ministre rappelle qu’en relation avec la Douane, le ministère chargé du Travail et le Haut conseil du dialogue social, il a tenu quatre (4) rencontres avec ledit collectif les 9, 11, 15 et 16 août afin de «trouver une issue favorable à toutes les questions soulevées, y compris celle relative aux véhicules immobilisées par la Douane, pour aboutir à la levée du mot d’ordre de grève».
Et sur ce point parmi les 27 qui concerne la saisie par la Direction générale des douanes de véhicules pour fraudes et dépassement de l’âge réglementaire d’importation (huit (8) ans pour les véhicules particuliers et dix (10) pour les véhicules de transport de voyageurs ou de marchandises, le ministre souligne que «les syndicalistes n’ont pas voulu entendre les propositions de sortie de crise aménagée, avec beaucoup de souplesse et de clémence, par l’Etat dans le respect des lois et règlements».
C’est pourquoi l’Etat se radicalise également «malgré la menace de grève brandie par le collectif qui s’est constitué autour de cette problématique liée à l’importation de véhicules de contrebande». Ainsi, «le ministère chargé des transports et le ministère chargé du Travail, en concertation étroite avec la Douane, ont décidé fermement qu’une mesure d’indulgence ne peut concerner les cas manifestes de fraudes. Le respect des lois et règlements ne peut être sujet à une quelconque transaction».
Il faut préciser que cette grève se fera en rangs dispersés car l'Union des regroupements des transporteurs et chauffeurs propriétaires du Sénégal dirigée par Cheikh Ndiaye Téranga, souligne "Le Populaire".
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement est monté au créneau. «Le mouvement de grève n’étant pas généralisé, le ministère informe les citoyens que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national», sert Mansour Elimane Kane qui précise aussi que «le droit de travailler sera garanti aux transporteurs qui décident de ne pas suivre le mot d’ordre de grève et de poursuivre leurs activités professionnelles, par tous les moyens appropriées».
Ces assurances données, la tutelle ne compte toutefois pas fléchir sur le cas de fraudes de véhicules opérées par certains transporteurs. Le ministre rappelle qu’en relation avec la Douane, le ministère chargé du Travail et le Haut conseil du dialogue social, il a tenu quatre (4) rencontres avec ledit collectif les 9, 11, 15 et 16 août afin de «trouver une issue favorable à toutes les questions soulevées, y compris celle relative aux véhicules immobilisées par la Douane, pour aboutir à la levée du mot d’ordre de grève».
Et sur ce point parmi les 27 qui concerne la saisie par la Direction générale des douanes de véhicules pour fraudes et dépassement de l’âge réglementaire d’importation (huit (8) ans pour les véhicules particuliers et dix (10) pour les véhicules de transport de voyageurs ou de marchandises, le ministre souligne que «les syndicalistes n’ont pas voulu entendre les propositions de sortie de crise aménagée, avec beaucoup de souplesse et de clémence, par l’Etat dans le respect des lois et règlements».
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