La Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a organisé ce mercredi un webinaire de présentation du guide « Investir dans l’UEMOA ». À cette occasion, le président de la Commission, Abdoulaye Diop a exposé les enjeux de l’investissement dans la région et les ambitions de l’institution communautaire.
Dans son discours, M. Diop a mis en lumière les principaux défis auxquels l’espace UEMOA est confronté : « une faible industrialisation, un chômage important des jeunes, des vulnérabilités aux chocs exogènes, ainsi que des tensions sécuritaires et climatiques croissantes ». Face à ces contraintes, il a souligné que « la quête d’investissements productifs, durables et inclusifs est plus que jamais un impératif stratégique pour nos États ».
Il a insisté sur le rôle du secteur privé dans la transformation structurelle des économies de l’Union, citant la nécessité d’un partenariat efficace avec les gouvernements, les institutions régionales et les partenaires techniques et financiers.
Présenté comme un outil pratique, le guide « Investir dans l’UEMOA » propose une « cartographie claire des opportunités d’investissement » dans des secteurs prioritaires comme l’agro-industrie, les infrastructures, les énergies renouvelables, les TIC ou encore la santé. Il fournit également des informations sur les incitations fiscales, les réformes en cours et les cadres réglementaires, dans le but de renforcer la transparence et la lisibilité de l’environnement économique régional.
Le président de la Commission a enfin souligné que le guide s’inscrivait dans les cadres stratégiques de l’UEMOA, notamment le Plan stratégique « IMPACT 2025 » et la Vision 2040 de l’Union, qui vise à faire de l’espace communautaire une « zone intégrée, émergente et résiliente ».
Atouts et richesses
Abdoulaye Diop a évoqué plusieurs atouts de l’espace UEMOA. D’abord, un marché commun dynamique de « plus de 144 millions de consommateurs », situé à la jonction des marchés de la CEDEAO et de la ZLECAf. Ensuite, un taux de croissance soutenu : « autour de 6 % par an sur les cinq dernières années », avec une exception en 2020 où la croissance a tout de même atteint « +1,4 %, contre -2,7 % à l’échelle mondiale et -1,6 % en Afrique subsaharienne ». Il a aussi rappelé l’importance du potentiel démographique : « Plus de 50 % de la population active a entre 15 et 64 ans ».
Le président a relevé que seulement « 4 % des 42,5 millions d’hectares de terres arables » sont régulièrement cultivés. Pourtant, l’UEMOA se distingue déjà à l’échelle mondiale : « 1er producteur de cacao et d’anacarde, 2e producteur de millets et 4e producteur d’hévéa. »
Dans le secteur extractif, l’Union regorge de minerais stratégiques (or, fer, uranium, zircon), et a récemment enregistré « des découvertes importantes de pétrole et de gaz », notamment « 18 blocs pétroliers en Côte d’Ivoire et 10 au Sénégal ».
Dans son discours, M. Diop a mis en lumière les principaux défis auxquels l’espace UEMOA est confronté : « une faible industrialisation, un chômage important des jeunes, des vulnérabilités aux chocs exogènes, ainsi que des tensions sécuritaires et climatiques croissantes ». Face à ces contraintes, il a souligné que « la quête d’investissements productifs, durables et inclusifs est plus que jamais un impératif stratégique pour nos États ».
Il a insisté sur le rôle du secteur privé dans la transformation structurelle des économies de l’Union, citant la nécessité d’un partenariat efficace avec les gouvernements, les institutions régionales et les partenaires techniques et financiers.
Présenté comme un outil pratique, le guide « Investir dans l’UEMOA » propose une « cartographie claire des opportunités d’investissement » dans des secteurs prioritaires comme l’agro-industrie, les infrastructures, les énergies renouvelables, les TIC ou encore la santé. Il fournit également des informations sur les incitations fiscales, les réformes en cours et les cadres réglementaires, dans le but de renforcer la transparence et la lisibilité de l’environnement économique régional.
Le président de la Commission a enfin souligné que le guide s’inscrivait dans les cadres stratégiques de l’UEMOA, notamment le Plan stratégique « IMPACT 2025 » et la Vision 2040 de l’Union, qui vise à faire de l’espace communautaire une « zone intégrée, émergente et résiliente ».
Atouts et richesses
Abdoulaye Diop a évoqué plusieurs atouts de l’espace UEMOA. D’abord, un marché commun dynamique de « plus de 144 millions de consommateurs », situé à la jonction des marchés de la CEDEAO et de la ZLECAf. Ensuite, un taux de croissance soutenu : « autour de 6 % par an sur les cinq dernières années », avec une exception en 2020 où la croissance a tout de même atteint « +1,4 %, contre -2,7 % à l’échelle mondiale et -1,6 % en Afrique subsaharienne ». Il a aussi rappelé l’importance du potentiel démographique : « Plus de 50 % de la population active a entre 15 et 64 ans ».
Le président a relevé que seulement « 4 % des 42,5 millions d’hectares de terres arables » sont régulièrement cultivés. Pourtant, l’UEMOA se distingue déjà à l’échelle mondiale : « 1er producteur de cacao et d’anacarde, 2e producteur de millets et 4e producteur d’hévéa. »
Dans le secteur extractif, l’Union regorge de minerais stratégiques (or, fer, uranium, zircon), et a récemment enregistré « des découvertes importantes de pétrole et de gaz », notamment « 18 blocs pétroliers en Côte d’Ivoire et 10 au Sénégal ».
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