Les prix à la consommation ont connu une hausse de 2,9% sur un an au mois de novembre 2025, selon les données officielles de l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Derrière cette hausse modérée en apparence se cachent de fortes tensions sur les produits de première nécessité et un écart grandissant entre les produits locaux et importés.
Le poste de dépenses le plus lourd, l'alimentation, est aussi celui qui tire le plus fortement les prix vers le haut. Les « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont vu leur prix augmenter de 5,0% sur un an, pesant directement sur le quotidien des Sénégalais. La catégorie « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » a enregistré une flambée de 15,9%, une hausse qui pourrait s'expliquer par des ajustements fiscaux ou des tensions sur les approvisionnements, informe la même source.
D'autres secteurs clés contribuent à cette inflation, il s'agit de l'équipement ménager (+3,3%), les restaurants et l'hébergement (+3,0%), les transports (+2,9%) et la santé (+2,3%).
Un des enseignements majeurs du rapport de l'Ansd est le découplage saisissant entre l'évolution des prix des produits locaux et celle des produits importés. Alors que ces derniers voient leur prix reculer de 2,0%, une bonne nouvelle potentiellement liée à une stabilité des marchés internationaux ou du taux de change, les produits locaux subissent une inflation vigoureuse de +5,2%.
Le chiffre qui inquiète le plus les économistes est l'inflation sous-jacente, qui, en excluant les produits à prix volatils (énergie, produits frais), donne une photographie plus fidèle de la tendance de fond. Celle-ci s'établit à +4,7%, soit un niveau bien supérieur au taux d'inflation global. Cet indicateur révèle que les pressions sur les prix sont profondément ancrées dans l'économie sénégalaise.
Enfin, l'analyse par type de bien montre que la consommation est tirée par l'achat de biens non durables (+4,2%), comme la nourriture, et de services (+1,9%). La croissance plus faible des biens durables (+0,8%) et semi-durables (+0,6%) pourrait refléter une prudence des ménages dans leurs dépenses d'équipement.
Le poste de dépenses le plus lourd, l'alimentation, est aussi celui qui tire le plus fortement les prix vers le haut. Les « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont vu leur prix augmenter de 5,0% sur un an, pesant directement sur le quotidien des Sénégalais. La catégorie « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » a enregistré une flambée de 15,9%, une hausse qui pourrait s'expliquer par des ajustements fiscaux ou des tensions sur les approvisionnements, informe la même source.
D'autres secteurs clés contribuent à cette inflation, il s'agit de l'équipement ménager (+3,3%), les restaurants et l'hébergement (+3,0%), les transports (+2,9%) et la santé (+2,3%).
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