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Guinée Bissau: Election présidentielle : la participation en recul

Les Bissau-Guinéens ont voté dimanche pour élire un nouveau président de la République. L’élection faisait suite à l’assassinat de l’ancien président Joao Bernardo Vieira par des militaires le 2 mars dernier. La campagne a elle-même été marquée par l’assassinat de deux hommes politiques : un candidat, Baciro Dabo et un ancien ministre, Helder Proença. Autant dire que ce scrutin s'est déroulé dans un contexte particulier qui semble bien avoir pesé sur le vote. La Commission nationale des élections et les observateurs de l’Union européenne s’accordaient à dire, dès dimanche soir, que le taux de participation serait largement inférieur à celui des législatives de novembre dernier.



Guinée Bissau: Election présidentielle : la participation en recul
Comme c’était déjà le cas le 16 novembre dernier, les opérations de vote se sont déroulées sans problème majeur. Elles ont commencé et se sont terminées selon les horaires prévus. Pas de débordements.

Il semble bien en revanche que les électeurs bissau-guinéens se soient nettement moins mobilisés pour choisir leur président que pour les dernières législatives (qui avaient certes obtenu une participation record de 82%).

Faible participation dans certaines régions

La CNE, la Commission nationale des élections ne donne pour l’instant pas de chiffres, mais elle prévient que dans certaines régions, cette participation est « très faible » par rapport à celle des législatives. Le porte-parole de la CNE fait de la situation une lecture très politique. Le déchaînement du ciel, ce dimanche à la mi-journée, la pluie qui a forcé certains bureaux de vote à s’abriter dans des entrées de maisons « n’y sont, dit-il, pas pour grand-chose ». La principale cause de la faible participation, pour cet officiel, ce sont les derniers événements qu’a traversé le pays, sous-entendu l’assassinat de Nino Vieira et les deux morts qui ont marqué le début de la campagne.

Selon nos sources, l’abstention a notamment progressé dans la région de Biombo, à prédominance Peppel, l’ethnie du président Vieira. C’est également une région qui avait été «travaillée» de près par Helder Proença, le ministre assassiné.
Source: RFI

RFI

Lundi 29 Juin 2009 - 08:19


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