En République démocratique du Congo, la débâcle de l’armée congolaise en janvier dernier face à la progression des rebelles de l’AFC/M23 ayant provoqué la chute de la ville de Goma n’est pas demeurée sans effets. Quatre généraux de l'armée et de la police ont été condamnés vendredi par la Haute cour militaire, clôturant un procès qui tenait le public en haleine depuis son ouverture en mars dernier. Ils étaient cinq au départ mais seuls quatre d'entre eux ont été jugés après le décès de l’un d’eux en avril dernier.
La sanction la plus lourde, à savoir trois ans d’emprisonnement, a été prononcée contre l'ancien vice-gouverneur du Nord–Kivu. Le commissaire divisionnaire de la police, Romuald Ekuka. Il est reconnu coupable de lâcheté et de fuite face à l’ennemi. Il a écopé de trois ans de prison ferme alors que le ministère public avait requis la peine de mort.
Dans son arrêt, la Haute Cour n’a pas retenu contre cet officier l’infraction de perte de matériel militaire, dont un Sukhoi Su-27 et plusieurs blindés de l’armée.
Deux ans de prison ont été infligés au chef de la police du Nord–Kivu Eddy Mukuna. Les deux autres, le commandant de la 11ᵉ brigade de réaction rapide et le conseiller militaire du gouverneur, ont écopé d'un an de prison.
Des peines jugées relativement légères, bien en dessous des réquisitions du parquet, qui réclamait 20 ans pour certains et la perpétuité pour d’autres. Une satisfaction pour la défense qui n’envisageait d’ailleurs aucune autre option.
En RDC, les décisions de la Haute Cour militaire ne peuvent faire l’objet d’aucun appel sur le fond. Durant les débats qui se sont tenus à huis clos, les généraux affirmaient avoir réalisé un « repli stratégique » ordonné par leur commandement militaire.
La sanction la plus lourde, à savoir trois ans d’emprisonnement, a été prononcée contre l'ancien vice-gouverneur du Nord–Kivu. Le commissaire divisionnaire de la police, Romuald Ekuka. Il est reconnu coupable de lâcheté et de fuite face à l’ennemi. Il a écopé de trois ans de prison ferme alors que le ministère public avait requis la peine de mort.
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