Le chef des putschistes, Moussa Camara, a affirmé cette semaine qu'une élection présidentielle aurait lieu en Guinée en décembre 2010.
M. Wade a souligné que Moussa Camara lui avait indiqué vendredi lors d'un entretien téléphonique de 45 minutes que la junte pourrait être prête plus tôt pour l'organisation du scrutin. "Il m'a dit: 'on a besoin de huit mois pour les inscriptions sur les listes électorales (...) et après ça, on organisera des élections'", a expliqué le président sénégalais à des journalistes à Paris, où il effectuait une visite privée.
D'après Abdoulaye Wade, le chef des putschistes lui a déclaré qu'il ne voulait "pas faire de la politique", et que la place d'un militaire était "à la caserne". "Il n'a pas la capacité de garder le pouvoir, c'est pas du tout dans son état d'esprit de gérer les finances, les affaires étrangères. Il n'est pas dans cette stratégie", a-t-il dit.
Mettant en garde contre des risques de violence en Guinée, il a estimé qu'il ne fallait "pas exclure" un "conflit dans les camps de militaires eux-mêmes. Certains voient le pouvoir pour le garder", a-t-il noté. Cependant, le président sénégalais a souligné qu'il allait "lancer un appel à tous les voisins de la Guinée pour leur demander de ne pas (intervenir) dans ses affaires".
Il a ajouté que les militaires à l'origine du coup d'Etat "méritaient d'être soutenus. On ne va pas leur jeter la pierre", a-t-il dit.
Dans un entretien publié vendredi par "Le Figaro", Alpha Condé, l'un des principaux opposants au président décédé Lansana Conté, a plaidé pour "la mise en place d'un gouvernement provisoire d'union nationale et l'organisation d'élections libres et transparentes avant fin 2009".
M. Wade a souligné que Moussa Camara lui avait indiqué vendredi lors d'un entretien téléphonique de 45 minutes que la junte pourrait être prête plus tôt pour l'organisation du scrutin. "Il m'a dit: 'on a besoin de huit mois pour les inscriptions sur les listes électorales (...) et après ça, on organisera des élections'", a expliqué le président sénégalais à des journalistes à Paris, où il effectuait une visite privée.
D'après Abdoulaye Wade, le chef des putschistes lui a déclaré qu'il ne voulait "pas faire de la politique", et que la place d'un militaire était "à la caserne". "Il n'a pas la capacité de garder le pouvoir, c'est pas du tout dans son état d'esprit de gérer les finances, les affaires étrangères. Il n'est pas dans cette stratégie", a-t-il dit.
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