Retrouvé dans la soirée du mercredi 19 février dans un état critique quelques heures seulement après avoir été enlevé à son domicile de la banlieue de Conakry par des hommes encagoulés, Abdoul Sacko a été découvert dans la préfecture de Forecariah, au sud-est de la capitale, par des paysans. Laissé pour mort loin de chez lui, il avait auparavant été battu par ses ravisseurs, ce qui conduit aujourd'hui ses camarades de lutte à dénoncer de tels agissements.
« Il a été sauvagement torturé, et ce n'est pas le fait de simples bandits comme on a voulu le faire croire. Abdoul Sacko n'est pas suffisamment riche pour qu'on s'en prenne à lui pour de l'argent : nous savons tous qui a fait cela ! Un jour, la vérité éclatera car les violations des droits de l'homme sont imprescriptibles », affirme ainsi Ibrahima Balaya Diallo, membre des Forces vives de Guinée. Et celui-ci de poursuivre en demandant aux autorités de transition d'« arrêter ces exactions ».
« Ils ont beau venir encagoulés, les armes qu'ils détiennent, leur façon de faire, tout cela ne peut être le fait de simples bandits. On sait d'où cela vient car il faut avoir été formé au sein des forces de défense et de sécurité pour pouvoir faire certaines choses », reprend Ibrahima Balaya Diallo.
« Des dispositions ont été prises afin qu'Abdoul Sacko reçoive des soins primaires dans une clinique à Conakry », expliquent pour leur part ses avocats dans un communiqué qui précise aussi qu'« en attendant le rapport médical complet de cette clinique, [celui-ci] est placé en un lieu [sûr] pour des raisons de santé et de sécurité ». Me Sekou Kéita, l'un des avocats d'Abdoul Sacko, affirme notamment que son client a « perdu l’usage de ses deux bras ».
Plusieurs ONG de défense des droits de l’homme, mais aussi des syndicats et même l’ambassade des Etats-Unis en Guinée ont dénoncé l'arrestation de cette grande figure de la société civile guinéenne.
« Il a été sauvagement torturé, et ce n'est pas le fait de simples bandits comme on a voulu le faire croire. Abdoul Sacko n'est pas suffisamment riche pour qu'on s'en prenne à lui pour de l'argent : nous savons tous qui a fait cela ! Un jour, la vérité éclatera car les violations des droits de l'homme sont imprescriptibles », affirme ainsi Ibrahima Balaya Diallo, membre des Forces vives de Guinée. Et celui-ci de poursuivre en demandant aux autorités de transition d'« arrêter ces exactions ».
« Tout cela ne peut être le fait de simples bandits »
« Ils ont beau venir encagoulés, les armes qu'ils détiennent, leur façon de faire, tout cela ne peut être le fait de simples bandits. On sait d'où cela vient car il faut avoir été formé au sein des forces de défense et de sécurité pour pouvoir faire certaines choses », reprend Ibrahima Balaya Diallo.
« Des dispositions ont été prises afin qu'Abdoul Sacko reçoive des soins primaires dans une clinique à Conakry », expliquent pour leur part ses avocats dans un communiqué qui précise aussi qu'« en attendant le rapport médical complet de cette clinique, [celui-ci] est placé en un lieu [sûr] pour des raisons de santé et de sécurité ». Me Sekou Kéita, l'un des avocats d'Abdoul Sacko, affirme notamment que son client a « perdu l’usage de ses deux bras ».
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