C’est un scrutin controversé mais un scrutin quand même. Le vote a commencé.
Dans la commune de Kaloum, le centre-ville de Conakry, où RFI se trouve, tout démarre pour le mieux, ce dimanche matin. Le matériel est en place et une petite queue s’est formée devant les kits de lavage des mains, pandémie de coronavirus oblige.
Les électeurs entrent ensuite dans le bureau pour voter trois fois, c’est-à-dire deux fois pour les législatives (liste uninominale et liste nationale) et « oui » ou non » pour le référendum.
Tout cela, après avoir vérifié que son nom figure bien sur les listes définitives. C’est primordial car quelques jours avant le vote, près de 2,5 millions de noms (soit près d’un tiers des électeurs) ont été retirés sur recommandation de la Cédéao, faute de pièces justificatives enregistrées.
Faut-il craindre des violences ?
La journée de samedi a été marquée par des violences, à Conakry et dans d'autres villes du pays. Faut-il craindre que cela soit le cas ce dimanche aussi ? A Kaloum, en tout cas, il n’y a pas de problème. Nous sommes à deux pas de la présidence. C’est là qu’Alpha Condé doit voter.
C’est la banlieue qu’il faudra surveiller, en particulier les quartiers favorables à l’opposition. Même si la capitale est sous haute surveillance, la circulation est interdite.
Amnesty International, l’Union européenne et même l’ONU ont fait part de leur inquiétude, en amont, d’un scrutin qui se déroule sans les observateurs internationaux de l’OIF, de la Cédéao et de l’Union Africaine qui se sont retirés du processus, le report du double scrutin n’ayant pas été mis à profit pour réintégrer l’opposition.
Il n’y a pas de réseaux sociaux, non plus, depuis samedi soir. Facebook et Twitter sont inaccessibles sans VPN.
Dans la commune de Kaloum, le centre-ville de Conakry, où RFI se trouve, tout démarre pour le mieux, ce dimanche matin. Le matériel est en place et une petite queue s’est formée devant les kits de lavage des mains, pandémie de coronavirus oblige.
Les électeurs entrent ensuite dans le bureau pour voter trois fois, c’est-à-dire deux fois pour les législatives (liste uninominale et liste nationale) et « oui » ou non » pour le référendum.
Tout cela, après avoir vérifié que son nom figure bien sur les listes définitives. C’est primordial car quelques jours avant le vote, près de 2,5 millions de noms (soit près d’un tiers des électeurs) ont été retirés sur recommandation de la Cédéao, faute de pièces justificatives enregistrées.
Faut-il craindre des violences ?
La journée de samedi a été marquée par des violences, à Conakry et dans d'autres villes du pays. Faut-il craindre que cela soit le cas ce dimanche aussi ? A Kaloum, en tout cas, il n’y a pas de problème. Nous sommes à deux pas de la présidence. C’est là qu’Alpha Condé doit voter.
C’est la banlieue qu’il faudra surveiller, en particulier les quartiers favorables à l’opposition. Même si la capitale est sous haute surveillance, la circulation est interdite.
Amnesty International, l’Union européenne et même l’ONU ont fait part de leur inquiétude, en amont, d’un scrutin qui se déroule sans les observateurs internationaux de l’OIF, de la Cédéao et de l’Union Africaine qui se sont retirés du processus, le report du double scrutin n’ayant pas été mis à profit pour réintégrer l’opposition.
Il n’y a pas de réseaux sociaux, non plus, depuis samedi soir. Facebook et Twitter sont inaccessibles sans VPN.
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