«Il n’y aura pas d’élection présidentielle en 2017 », est en effet d’avis le responsable libéral selon qui, « la politique, c’est aussi l’anticipation à travers la réflexion sinon on se trompe ou on se fait tromper sur le cours réel des choses». « Voyez-vous le président Macky Sall a annoncé un référendum prévu pour 2016. Au cours de ce référendum, les Sénégalais devront se prononcer sur la durée du mandat du président de la République qui doit passer de sept (7) à cinq (5) ans avec effet rétroactif sur le mandat en cours. Avant le référendum, le Conseil Constitutionnel devra donner son avis sur les modifications devant être soumises au vote des Sénégalais », sert par ailleurs Mamadou Lamine Keïta qui rappelle l’expérience de 2001.
« En effet, Abdoulaye Wade a trouvé la durée du mandat à sept (7) ans. En 2001, il a soumis aux Sénégalais une modification constitutionnelle ramenant le mandat à cinq (5) ans mais sans effet rétroactif sur celui déjà entamé qui devait aller jusqu’à son terme. Il y a une jurisprudence de 2001 qui consiste à ne pas faire rétroagir la nouvelle disposition. Selon ses déclarations, plusieurs fois répétées, (Macky) veut soumettre aux Sénégalais une modification ramenant la durée du mandat à cinq (5) ans…Si cela se passait, on serait en face de deux jurisprudence, celle 2001 qui rejette le principe de rétroactivité et celle de 2016 qui l’accepte », pose-t-il dans les colonnes de «l’Observateur».
« En effet, Abdoulaye Wade a trouvé la durée du mandat à sept (7) ans. En 2001, il a soumis aux Sénégalais une modification constitutionnelle ramenant le mandat à cinq (5) ans mais sans effet rétroactif sur celui déjà entamé qui devait aller jusqu’à son terme. Il y a une jurisprudence de 2001 qui consiste à ne pas faire rétroagir la nouvelle disposition. Selon ses déclarations, plusieurs fois répétées, (Macky) veut soumettre aux Sénégalais une modification ramenant la durée du mandat à cinq (5) ans…Si cela se passait, on serait en face de deux jurisprudence, celle 2001 qui rejette le principe de rétroactivité et celle de 2016 qui l’accepte », pose-t-il dans les colonnes de «l’Observateur».
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