« S’il était permis aux êtres humains d’abréger leur vie et si les âmes n’étaient bien implantées dans le corps, nombreux sont ceux qui renonceraient à leur existence pour rejoindre Assane Sall ». Ce bout de phrase extrait du témoignage d’un des proches de ce jeune cadre sénégalais tué lors de l'attaque de l'hôtel Radisson au Mali est révélateur de la douleur ressentie par ceux qui, hier à Dakar en passant par les proches parents, ont tous unanimement loué les vertus incarnés par le défunt.
« J’ai du mal à trouver les mots qu’il faut pour expliquer ce que je ressens» lâche le père du défunt. Babacar Sall de poursuivre: «Mon fils était au Mali pour les besoins d’une réunion avec des partenaires de la société. Il tenait à rentrer jeudi dernier à Dakar mais faute d’avoir eu une place dans l’avion, il a été contraint de rester à Bamako ». Comme pour confirmer qu’on n’échappe pas à son destin. «Le vendredi après s’être acquitté de la prière de l’aube, des djihadistes qui ont pris d’assaut l’hôtel Radisson, où il logeait, lui ont tiré dessus, au moment où il tenait de remonter dans sa chambre». Dans "l'Observateur", le père confirme qu'Assane Sall fait partie des trois premiers personnes qui ont été tués dans l’hôtel. Selon les témoignages du père, Assane Sall ne voulait même pas partir au Mali.
né le 17 octobre 1977 à Pikine, Assane Sall a fait, à sept (7) ans ses premiers pas à l'école 4 de la même localité. Un parcours de six (6) sanctionné par un Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee). Mais sa mère décède en 1991 dans un accident de la route alors qu’il faisait la 6ème secondaire au Collège d’enseignement moyen (Cem) privé Seydou Nourou Tall de Pikine. Ce qui ne l’empêche pas de décrocher trois (3) années plus tard, son Brevet de fin d’études moyennes (Bfem).
«C’était un crack. Il n’a jamais redoublé à l’école et il a obtenu tous ses diplômes avec brio», souffle un de ses frères. Assane Sall est orienté au lycée Ngalandou Diouf en série S et il décroche son baccalauréat avec la mention assez bien avant de faire Sup De Co puis Iface (Ucad) où il accumule les diplômes. Directeur commercial de Vivo Energy, Assane Sall est tué dans l’attaque de l’hôtel Radisson à Bamako, vendredi dernier.
« J’ai du mal à trouver les mots qu’il faut pour expliquer ce que je ressens» lâche le père du défunt. Babacar Sall de poursuivre: «Mon fils était au Mali pour les besoins d’une réunion avec des partenaires de la société. Il tenait à rentrer jeudi dernier à Dakar mais faute d’avoir eu une place dans l’avion, il a été contraint de rester à Bamako ». Comme pour confirmer qu’on n’échappe pas à son destin. «Le vendredi après s’être acquitté de la prière de l’aube, des djihadistes qui ont pris d’assaut l’hôtel Radisson, où il logeait, lui ont tiré dessus, au moment où il tenait de remonter dans sa chambre». Dans "l'Observateur", le père confirme qu'Assane Sall fait partie des trois premiers personnes qui ont été tués dans l’hôtel. Selon les témoignages du père, Assane Sall ne voulait même pas partir au Mali.
né le 17 octobre 1977 à Pikine, Assane Sall a fait, à sept (7) ans ses premiers pas à l'école 4 de la même localité. Un parcours de six (6) sanctionné par un Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee). Mais sa mère décède en 1991 dans un accident de la route alors qu’il faisait la 6ème secondaire au Collège d’enseignement moyen (Cem) privé Seydou Nourou Tall de Pikine. Ce qui ne l’empêche pas de décrocher trois (3) années plus tard, son Brevet de fin d’études moyennes (Bfem).
«C’était un crack. Il n’a jamais redoublé à l’école et il a obtenu tous ses diplômes avec brio», souffle un de ses frères. Assane Sall est orienté au lycée Ngalandou Diouf en série S et il décroche son baccalauréat avec la mention assez bien avant de faire Sup De Co puis Iface (Ucad) où il accumule les diplômes. Directeur commercial de Vivo Energy, Assane Sall est tué dans l’attaque de l’hôtel Radisson à Bamako, vendredi dernier.
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