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La jeunesse Soninké s'est réunie ce mercredi pour dénoncer l'absence de mesures d'urgence dont la population a besoin face à la situation désastreuse causée par les inondations dans le département de Bakel (région de Tambacounda, à l'est du pays).
« Nous attendions aujourd'hui un soutien concret de la part de l'État. Malheureusement, nous avons constaté l'arrivée du gouvernement les mains vides, à travers le ministre de l'Intérieur », a déclaré Abdourahmane Ndiaye, porte-parole de la jeunesse Soninké.
Au-delà des mots de compassion, la jeunesse Soninké estime que, face à ce sinistre, la plus grande priorité de nos dirigeants devrait être la mise en place de mesures urgentes pour atténuer les conséquences de ce déluge.
« Face à une situation d'urgence catastrophique, je pense que l'idéal serait d'adopter des mesures immédiates pour secourir ces populations, comme cela a été fait à Touba. Ce n'est pas le moment des discours, mais celui de l'action. Qu'on nous aide à sortir nos parents et nos concitoyens des eaux », s'est-il indigné.
Le président des étudiants Soninké, Kissima Sylla, a également souligné les conséquences sanitaires.
« Nous demandons au président de la République de secourir les populations, notamment sur le plan humanitaire et sanitaire, car avec ces inondations, nous risquons des maladies transmissibles comme la dengue ou le paludisme », a-t-il alerté.
Dans cette même perspective, le porte-parole de la jeunesse Soninké a invité le gouvernement à apporter une assistance adaptée aux besoins actuels pour atténuer la détresse des sinistrés.
« Aujourd'hui, les inondations poussent les populations à quitter leur localité. Le minimum serait de créer des sites de relogement, de mobiliser l'armée, les sapeurs-pompiers, la Croix-Rouge et le corps médical pour une assistance adéquate à ces populations », a-t-il demandé.
Malgré cet appel, la communauté Soninké résidant à Dakar, ainsi que les étudiants, se mobilisent mutuellement pour venir en aide à leurs proches.
« Chaque jour, nous organisons des collectes, et tout l'argent rassemblé est destiné aux victimes. Pas plus tard qu'hier, un bus rempli de vivres d'une valeur de 4 millions de francs CFA a été envoyé à Bakel. La situation est vraiment déplorable », a conclu M. Sylla.
« Nous attendions aujourd'hui un soutien concret de la part de l'État. Malheureusement, nous avons constaté l'arrivée du gouvernement les mains vides, à travers le ministre de l'Intérieur », a déclaré Abdourahmane Ndiaye, porte-parole de la jeunesse Soninké.
Au-delà des mots de compassion, la jeunesse Soninké estime que, face à ce sinistre, la plus grande priorité de nos dirigeants devrait être la mise en place de mesures urgentes pour atténuer les conséquences de ce déluge.
« Face à une situation d'urgence catastrophique, je pense que l'idéal serait d'adopter des mesures immédiates pour secourir ces populations, comme cela a été fait à Touba. Ce n'est pas le moment des discours, mais celui de l'action. Qu'on nous aide à sortir nos parents et nos concitoyens des eaux », s'est-il indigné.
Le président des étudiants Soninké, Kissima Sylla, a également souligné les conséquences sanitaires.
« Nous demandons au président de la République de secourir les populations, notamment sur le plan humanitaire et sanitaire, car avec ces inondations, nous risquons des maladies transmissibles comme la dengue ou le paludisme », a-t-il alerté.
Dans cette même perspective, le porte-parole de la jeunesse Soninké a invité le gouvernement à apporter une assistance adaptée aux besoins actuels pour atténuer la détresse des sinistrés.
« Aujourd'hui, les inondations poussent les populations à quitter leur localité. Le minimum serait de créer des sites de relogement, de mobiliser l'armée, les sapeurs-pompiers, la Croix-Rouge et le corps médical pour une assistance adéquate à ces populations », a-t-il demandé.
Malgré cet appel, la communauté Soninké résidant à Dakar, ainsi que les étudiants, se mobilisent mutuellement pour venir en aide à leurs proches.
« Chaque jour, nous organisons des collectes, et tout l'argent rassemblé est destiné aux victimes. Pas plus tard qu'hier, un bus rempli de vivres d'une valeur de 4 millions de francs CFA a été envoyé à Bakel. La situation est vraiment déplorable », a conclu M. Sylla.
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