
Interpellé la nuit du 18 septembre 2024, Jérôme Bandiaky alias Sniper ancien agent de sécurité privé de l’ancien président de la République, Macky Sall et du Premier ministre a été placé sous mandat de dépôt le 25 septembre pour détention d'armes et de munitions sans autorisation administrative, usurpation de fonction, obtention d'avantages indus de la part de l'État, trafic d'armes et trouble à l'ordre public.
Ce vendredi 27 septembre, l’un de ses avocats en l’occurrence Me Djiby Diallo a fait face à la presse pour apporter des éclaircissements sur le dossier de son client et sur les rumeurs qui circulent depuis son arrestation.
« M. Bandiaky n’est pas poursuivi pour assassinat d’un quelconque Sénégalais. Il n’a pas tué une mouche », a précisé l’avocat, avant de poursuivre : « Ce que l’on reproche à mon client, c’est de la responsabilité des hommes politiques. La responsabilité pénale ce n’est pas seulement la responsabilité matérielle. Il y a des cas, où il y a un encerclement de responsabilités. Si on s’en tenait au droit, il n’y aurait aucun problème au Sénégal. Mais il se trouve qu’on est dans un pays où chacun fait ce qu’il veut comme il le sent. Et à ce rythme on va droit au mur et on n’est pas loin de là », a laissé entendre l’avocat.
Revenant sur les chefs d’accusation retenus contre son client la robe noire souligne que ces faits sont couverts par la loi d’amnistie, initiée par l’ancien président Macky Sall avant son départ et votée à l'Assemblée nationale. « Le dossier Jérôme Bandiaky moi, je l’ai verrouillé, je n’ai donné aucune information ni à la presse, ni à qui que ce soit depuis que les enquêtes ont démarré. Mais il m’arrive de lire dans certaines presses, des trucs concernant le dossier. Mais pour les faits pour lesquels il est poursuivi, ces faits sont couverts par la loi d’amnistie. Une loi, elle est impersonnelle. Moi, je ne vais pas défendre qu’on puisse fermer les yeux sur des morts, mais la loi d’amnistie à couvert tout ça. Parce que la loi d’amnistie a dit que tous les faits qui ont une motivation politique », a-t-il déclaré.
Et pour ces morts renchérit Me Diallo, « la responsabilité pénale n’est pas exclusivement matériel, il y a d’abord une responsabilité morale, "c’est-à-dire est-ce que la personne avait l’intention de le faire" ». « Lorsque vous provoquez un attroupement, Par exemple, si jamais il y a des morts dans cet attroupement, le premier responsable, c’est vous l’organisateur. Mais les gens ont tendance à croire que c’est la personne qui a agi, c’est-à-dire a tiré ou autre qui en est le responsable. D’accord, il a une part de responsabilité, mais le principal responsable, c’est celui qui a organisé l’attroupement. C’est pourquoi pour une autorisation de marche ou autre événement, on demande aux responsables de signer », a expliqué l’avocat.
Pour ce qui est de la plainte de Dame Bodji, Me Diallo, fait savoir que « cette plainte ne figure pas dans le dossier » estimant que « le pays a besoin d’une réconciliation, on n’a pas besoin de guerre, donc ce qui est passé est passé ce ne pas la peine qu’on revienne sur ça. On n'a qu’à regarder vers l’avenir. Voir comment reconstruire notre pays ».
Ce vendredi 27 septembre, l’un de ses avocats en l’occurrence Me Djiby Diallo a fait face à la presse pour apporter des éclaircissements sur le dossier de son client et sur les rumeurs qui circulent depuis son arrestation.
« M. Bandiaky n’est pas poursuivi pour assassinat d’un quelconque Sénégalais. Il n’a pas tué une mouche », a précisé l’avocat, avant de poursuivre : « Ce que l’on reproche à mon client, c’est de la responsabilité des hommes politiques. La responsabilité pénale ce n’est pas seulement la responsabilité matérielle. Il y a des cas, où il y a un encerclement de responsabilités. Si on s’en tenait au droit, il n’y aurait aucun problème au Sénégal. Mais il se trouve qu’on est dans un pays où chacun fait ce qu’il veut comme il le sent. Et à ce rythme on va droit au mur et on n’est pas loin de là », a laissé entendre l’avocat.
Revenant sur les chefs d’accusation retenus contre son client la robe noire souligne que ces faits sont couverts par la loi d’amnistie, initiée par l’ancien président Macky Sall avant son départ et votée à l'Assemblée nationale. « Le dossier Jérôme Bandiaky moi, je l’ai verrouillé, je n’ai donné aucune information ni à la presse, ni à qui que ce soit depuis que les enquêtes ont démarré. Mais il m’arrive de lire dans certaines presses, des trucs concernant le dossier. Mais pour les faits pour lesquels il est poursuivi, ces faits sont couverts par la loi d’amnistie. Une loi, elle est impersonnelle. Moi, je ne vais pas défendre qu’on puisse fermer les yeux sur des morts, mais la loi d’amnistie à couvert tout ça. Parce que la loi d’amnistie a dit que tous les faits qui ont une motivation politique », a-t-il déclaré.
Et pour ces morts renchérit Me Diallo, « la responsabilité pénale n’est pas exclusivement matériel, il y a d’abord une responsabilité morale, "c’est-à-dire est-ce que la personne avait l’intention de le faire" ». « Lorsque vous provoquez un attroupement, Par exemple, si jamais il y a des morts dans cet attroupement, le premier responsable, c’est vous l’organisateur. Mais les gens ont tendance à croire que c’est la personne qui a agi, c’est-à-dire a tiré ou autre qui en est le responsable. D’accord, il a une part de responsabilité, mais le principal responsable, c’est celui qui a organisé l’attroupement. C’est pourquoi pour une autorisation de marche ou autre événement, on demande aux responsables de signer », a expliqué l’avocat.
Pour ce qui est de la plainte de Dame Bodji, Me Diallo, fait savoir que « cette plainte ne figure pas dans le dossier » estimant que « le pays a besoin d’une réconciliation, on n’a pas besoin de guerre, donc ce qui est passé est passé ce ne pas la peine qu’on revienne sur ça. On n'a qu’à regarder vers l’avenir. Voir comment reconstruire notre pays ».
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