Inculpé en avril 2013, condamné à 6 ans ferme en février 2015, gracié en juin 2016, Karim Wade, 58 ans, en exil au Qatar, ne doit pas avoir des inquiétudes par rapport à une condamnation pénale, après l’écoulement du délai prononcé par les juges de la Crei, a confié jeudi Me Assane Dioma Ndiaye, joint par PressAfrik.
« L’Etat ne peut pas le poursuivre sur le plan pénal. Ce qu’il peut faire sur le plan civil, à partir du moment Karim Wade a été condamné à lui payer une somme d’argent, il peut exécuter la décision sur le plan pécuniaire, des intérêts civils, mais sur le plan pénal, il n y a plus de perspective », a dit Me Ndiaye, qui ajoute qu’il n’y a plus de possibilités que le fils de Wade soit inquiété.
« Si une personne est condamnée à vous payer de l’argent, à la suite d’une infraction pénale, la loi vous offre cette possibilité de contrainte par corps (emprisonnement destiné à forcer quelqu’un au paiement d'une amende) pour préserver vos intérêts », a ajouté l’avocat, précisant que l’Etat fait ce chantage non pas pour l’emprisonner, mais pour l’obliger à payer.
Toutefois, s’il ne paie pas, il peut être arrêté pendant un lapse de temps. Si Karim ne veut pas purger, il est donc obligé de payer sinon le créancier, c’est à dire l’Etat, a la possibilité de l’arrêter et de payer lui-même, les frais de son séjour à la maison d’arrêt, la ration journalière qui est prévue par la loi, c'est-à-dire 1 000 FCFA par jour.
Le fils de Wade peut aussi demander un moratoire, c'est-à-dire aller devant les juges et dire qu’il a été condamné à payer telle somme et demander de payer par tranche, explique Me Assane Dioma Ndiaye.
Karim Wade avait été condamné en 2015 à six ans de prison ferme assortis d’une amende de 138 milliards FCFA d’amende pour « enrichissement illicite » du temps où son père était président, ce qu’il a toujours nié. Après trois ans de prison dont deux en préventive, il a bénéficié d’une grâce présidentielle et a été libéré le 24 juin 2016. Il vit depuis en exil au Qatar.
Mardi, le quotidien “L’As’’ a, en effet, révélé que l’ancien pensionnaire de Rebeuss a été aperçu à Kigali, au Rwanda, par le journaliste Mamadou Thierno Talla.
« L’Etat ne peut pas le poursuivre sur le plan pénal. Ce qu’il peut faire sur le plan civil, à partir du moment Karim Wade a été condamné à lui payer une somme d’argent, il peut exécuter la décision sur le plan pécuniaire, des intérêts civils, mais sur le plan pénal, il n y a plus de perspective », a dit Me Ndiaye, qui ajoute qu’il n’y a plus de possibilités que le fils de Wade soit inquiété.
« Si une personne est condamnée à vous payer de l’argent, à la suite d’une infraction pénale, la loi vous offre cette possibilité de contrainte par corps (emprisonnement destiné à forcer quelqu’un au paiement d'une amende) pour préserver vos intérêts », a ajouté l’avocat, précisant que l’Etat fait ce chantage non pas pour l’emprisonner, mais pour l’obliger à payer.
Toutefois, s’il ne paie pas, il peut être arrêté pendant un lapse de temps. Si Karim ne veut pas purger, il est donc obligé de payer sinon le créancier, c’est à dire l’Etat, a la possibilité de l’arrêter et de payer lui-même, les frais de son séjour à la maison d’arrêt, la ration journalière qui est prévue par la loi, c'est-à-dire 1 000 FCFA par jour.
Le fils de Wade peut aussi demander un moratoire, c'est-à-dire aller devant les juges et dire qu’il a été condamné à payer telle somme et demander de payer par tranche, explique Me Assane Dioma Ndiaye.
Karim Wade avait été condamné en 2015 à six ans de prison ferme assortis d’une amende de 138 milliards FCFA d’amende pour « enrichissement illicite » du temps où son père était président, ce qu’il a toujours nié. Après trois ans de prison dont deux en préventive, il a bénéficié d’une grâce présidentielle et a été libéré le 24 juin 2016. Il vit depuis en exil au Qatar.
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