Ibrahima Ndiaye, enseignant-chercheur à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, secrétaire national chargé des finances et de la logistique du PRP, chef d'entreprise s’est prononcé ce dimanche sur la situation économique, les finances publiques, leadership et gouvernance au sommet de l'État, l'alliance PASTEF-PRP.
Sur le climat politique et son alliance avec le parti au pouvoir, Ibrahim Ndiaye a lié la stabilité du Sénégal à sa capacité à générer de la richesse réelle plutôt que de s'endetter. Le responsable politique à Tambacounda et allié de PASTEF a profité de son passage sur RFM pour envoyer un message clair sur la gouvernance actuelle. M. Ndiaye a salué certaines réformes permettant à l'État de participer au capital d'investissements privés, mais, d’après lui, « si l'État veut continuer à s'endetter sans lever le PIB, on n'arrivera pas à grand-chose ».
Pour Ibrahima Ndiaye, les tensions politiques et les attentes sociales ne trouveront d'issue que dans une croissance inclusive portée par l'industrie. Son projet « Gamme Blanche », bien qu'antérieur à l'accession au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, s'inscrit dans cette volonté de rupture économique. En appelant à l'apaisement et à la cohésion, Ibrahim Ndiaye a rappelé que la véritable résilience du pays repose sur sa « capacité à transformer ses propres ressources sur son sol, garantissant ainsi une indépendance à la fois politique et sanitaire ».
Le projet "Gamme Blanche" à 30 milliards pour transformer le coton sénégalais
Ibrahim Ndiaye a dévoilé les contours de son projet industriel à Tambacounda. Son ambition est de transformer le coton local en dispositifs médicaux pour briser la dépendance du Sénégal aux importations.
Il a fait savoir que « le Sénégal exporte son coton brut et réimporte du coton traité à un prix multiplié par dix. Le coton acheté aux paysans à 350 francs nous revient à 4 000 francs le kilogramme une fois traité ». Pour corriger cette anomalie, il porte le projet « Gamme Blanche », un investissement massif de 45 millions de dollars (environ 30 milliards FCFA) soutenu par des partenaires privés et la SEN-PNA.
Installée sur 118 hectares dans la région de Tambacounda, l'usine prévoit la production de 47 articles médicaux, notamment des compresses, des bandes de gaz et des équipements de protection individuelle (EPI). Au-delà de l'enjeu sanitaire, Ibrahim Ndiaye insiste sur la création de valeur ajoutée le projet devrait générer 610 emplois directs, contribuant ainsi à relever le PIB et à offrir des recettes fiscales à l'État via la TVA.
Ibrahima Ndiaye a aussi alerté sur l'agonie des hôpitaux sénégalais
Au-delà de son projet industriel à Tambacounda, Ibrahim Ndiaye a profité du Grand Jury pour lancer un « cri du cœur » concernant la situation financière catastrophique des structures hospitalières en cette fin d'année.
« Les hôpitaux peinent à tenir le quatrième trimestre. Certains directeurs se tiennent la tête car le budget n'y est plus », a-t-il révélé. Pour ce professionnel du secteur médical depuis deux décennies, cette fragilité déstabilise tout le tissu économique de la santé, l'un des plus gros pourvoyeurs d'emplois au Sénégal.
Face au scandale récent de l'affaire Softcare, il appelle les autorités à assumer leurs responsabilités par des enquêtes sérieuses et des sanctions fortes. En parallèle, il propose une réforme du code des marchés publics pour obliger les importateurs de mobilier médical à installer des unités de production locale. « Pourquoi continuer à importer des tables de consultation que nous pouvons fabriquer ici ? », s'interroge-t-il. Son projet « Gamme Blanche », prévu pour démarrer ses premières lignes de production en mars 2025, se veut être la première pierre de cette résilience sanitaire tant attendue.
Sur le climat politique et son alliance avec le parti au pouvoir, Ibrahim Ndiaye a lié la stabilité du Sénégal à sa capacité à générer de la richesse réelle plutôt que de s'endetter. Le responsable politique à Tambacounda et allié de PASTEF a profité de son passage sur RFM pour envoyer un message clair sur la gouvernance actuelle. M. Ndiaye a salué certaines réformes permettant à l'État de participer au capital d'investissements privés, mais, d’après lui, « si l'État veut continuer à s'endetter sans lever le PIB, on n'arrivera pas à grand-chose ».
Pour Ibrahima Ndiaye, les tensions politiques et les attentes sociales ne trouveront d'issue que dans une croissance inclusive portée par l'industrie. Son projet « Gamme Blanche », bien qu'antérieur à l'accession au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, s'inscrit dans cette volonté de rupture économique. En appelant à l'apaisement et à la cohésion, Ibrahim Ndiaye a rappelé que la véritable résilience du pays repose sur sa « capacité à transformer ses propres ressources sur son sol, garantissant ainsi une indépendance à la fois politique et sanitaire ».
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Il a fait savoir que « le Sénégal exporte son coton brut et réimporte du coton traité à un prix multiplié par dix. Le coton acheté aux paysans à 350 francs nous revient à 4 000 francs le kilogramme une fois traité ». Pour corriger cette anomalie, il porte le projet « Gamme Blanche », un investissement massif de 45 millions de dollars (environ 30 milliards FCFA) soutenu par des partenaires privés et la SEN-PNA.
Installée sur 118 hectares dans la région de Tambacounda, l'usine prévoit la production de 47 articles médicaux, notamment des compresses, des bandes de gaz et des équipements de protection individuelle (EPI). Au-delà de l'enjeu sanitaire, Ibrahim Ndiaye insiste sur la création de valeur ajoutée le projet devrait générer 610 emplois directs, contribuant ainsi à relever le PIB et à offrir des recettes fiscales à l'État via la TVA.
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Au-delà de son projet industriel à Tambacounda, Ibrahim Ndiaye a profité du Grand Jury pour lancer un « cri du cœur » concernant la situation financière catastrophique des structures hospitalières en cette fin d'année.
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