L'abandon des charges contre son coaccusé de remet pas en cause les poursuites de la CPI contre Uhuru Kenyatta, ici à Gatundu, sa ville natale, le dimanche 10 mars. REUTERS/Marko Djurica
Deux jours après la victoire au premier tour d’Uhuru Kenyatta, la procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a annoncé l’abandon des accusations contre Francis Muthaura, l’ancien chef de cabinet de Mwai Kibaki.
La raison principale : un témoin clé s’est rétracté il y a plusieurs mois, après avoir reçu des pots-de-vin, toujours selon la procureure. Elle accuse le gouvernement kényan de n’avoir pas coopéré suffisamment.
La procureure précise que cela ne concerne en rien le coaccusé Uhuru Kenyatta. Cependant, certains analystes s’interrogent sur la manière dont la CPI va réussir à convaincre des personnes de témoigner contre un président.
La CPI n'était pas la seule option
D’autant que le témoin qui s’est rétracté était aussi un témoin clé dans l’affaire Kenyatta, affirmant avoir participé à plusieurs réunions en sa présence avec la secte criminelle Mungiki.
Uhuru Kenyatta, durant sa campagne, a martelé que la CPI était un complot des pays occidentaux. Cependant, la CPI n’a jamais été la seule option sur la table. Un tribunal local était censé être mis en place pour juger les responsables des violences de 2008. Mais à l’époque, Uhuru Kenyatta ainsi que William Ruto s’y étaient opposés. Leur slogan : « Don’t be vague, let’s go to The Hague ». En français, « N’hésitons plus, choisissons La Haye ».
Source: RFI
La raison principale : un témoin clé s’est rétracté il y a plusieurs mois, après avoir reçu des pots-de-vin, toujours selon la procureure. Elle accuse le gouvernement kényan de n’avoir pas coopéré suffisamment.
La procureure précise que cela ne concerne en rien le coaccusé Uhuru Kenyatta. Cependant, certains analystes s’interrogent sur la manière dont la CPI va réussir à convaincre des personnes de témoigner contre un président.
La CPI n'était pas la seule option
D’autant que le témoin qui s’est rétracté était aussi un témoin clé dans l’affaire Kenyatta, affirmant avoir participé à plusieurs réunions en sa présence avec la secte criminelle Mungiki.
Uhuru Kenyatta, durant sa campagne, a martelé que la CPI était un complot des pays occidentaux. Cependant, la CPI n’a jamais été la seule option sur la table. Un tribunal local était censé être mis en place pour juger les responsables des violences de 2008. Mais à l’époque, Uhuru Kenyatta ainsi que William Ruto s’y étaient opposés. Leur slogan : « Don’t be vague, let’s go to The Hague ». En français, « N’hésitons plus, choisissons La Haye ».
Source: RFI
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