En marge de la célébration de la Journée des talibés, l’Imam Ratib de Saré Moussa, El Hadji Mouhamadou Seydou Diallo, a lancé un vibrant plaidoyer pour l’élimination de la mendicité dans les daaras. S’exprimant ce mardi 22 avril devant la presse en sa qualité de président du comité régional d'organisation de l’édition 2025, il a tiré un bilan "satisfaisant" des activités tout en appelant à une réforme urgente et profonde du système d'apprentissage coranique.
Président d’honneur de l’antenne régionale de l’Association d’orientation islamique et de mémorisation du Coran (ASSOIMEC), l’Imam Diallo a déploré les conditions précaires dans lesquelles vivent les talibés. « Ils sont dans l’extrême pauvreté, confrontés à des difficultés quotidiennes liées à l’alimentation, à l’habillement et à la santé », a-t-il martelé. Des charges que les maîtres coraniques ne peuvent assumer seuls, selon lui.
Pour le guide religieux, la mendicité ne doit plus être une fatalité pour les enfants confiés à l’enseignement religieux. Il appelle l’État et ses partenaires au développement à jouer pleinement leur rôle pour que la modernisation tant attendue du secteur voie enfin le jour. Une réforme structurelle des daaras s’impose, insiste-t-il, avec un accent particulier sur la formation des encadreurs.
« La violence que subissent certains talibés est souvent liée au manque de pédagogie des maîtres coraniques », affirme l’Imam Diallo. Pour lui, seule une formation adéquate des acteurs permettra de bâtir un environnement d’apprentissage respectueux des droits et du bien-être des enfants.
Ce plaidoyer, porté par une voix respectée de la région, résonne comme un appel pressant à un engagement collectif pour un avenir meilleur des talibés au Sénégal.
Président d’honneur de l’antenne régionale de l’Association d’orientation islamique et de mémorisation du Coran (ASSOIMEC), l’Imam Diallo a déploré les conditions précaires dans lesquelles vivent les talibés. « Ils sont dans l’extrême pauvreté, confrontés à des difficultés quotidiennes liées à l’alimentation, à l’habillement et à la santé », a-t-il martelé. Des charges que les maîtres coraniques ne peuvent assumer seuls, selon lui.
Pour le guide religieux, la mendicité ne doit plus être une fatalité pour les enfants confiés à l’enseignement religieux. Il appelle l’État et ses partenaires au développement à jouer pleinement leur rôle pour que la modernisation tant attendue du secteur voie enfin le jour. Une réforme structurelle des daaras s’impose, insiste-t-il, avec un accent particulier sur la formation des encadreurs.
« La violence que subissent certains talibés est souvent liée au manque de pédagogie des maîtres coraniques », affirme l’Imam Diallo. Pour lui, seule une formation adéquate des acteurs permettra de bâtir un environnement d’apprentissage respectueux des droits et du bien-être des enfants.
Ce plaidoyer, porté par une voix respectée de la région, résonne comme un appel pressant à un engagement collectif pour un avenir meilleur des talibés au Sénégal.
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