À Kolda, les acteurs du secteur touristique tirent la sonnette d’alarme. Enclavement persistant, routes dégradées, patrimoine historique peu exploité : autant de facteurs qui plombent l’attractivité de cette région du Sud, pourtant riche en potentialités. Le président du Syndicat d’initiative des hôteliers de Kolda, Ibrahima Diallo, dresse un constat sans appel dans un entretien exclusif accordé au correspondant de PressAfrik.
Selon lui, l’aéroport régional hors service et l’état chaotique des principaux axes routiers, notamment ceux menant vers la Guinée-Bissau, la Gambie et les sites historiques, freinent lourdement l’activité touristique. « Ici, on ne sent pas le démarrage de la saison touristique. Nous ne sommes pas en zone balnéaire. Le cœur de nos activités, c’est le tourisme d’affaires qui constitue 95 % de notre chiffre d’affaires », rappelle-t-il.
Un secteur cynégétique en voie d’extinction
Autre difficulté majeure : la disparition progressive du tourisme cynégétique, autrefois considéré comme un atout du Fouladou. La destruction massive des forêts aurait entraîné une forte raréfaction du gibier, réduisant cette offre à peau de chagrin.
Un patrimoine riche mais laissé en friche
Ibrahima Diallo insiste sur la nécessité de valoriser le patrimoine historique et culturel de la région. Parmi les sites les plus prometteurs figurent : la grotte de Paroumba, les sites historiques de Ndorna et Amdalaye, le cours d’eau de Niandouba, la mare aux crocodiles, ainsi que plusieurs espaces naturels peu exploités.
Autant de lieux capables d’attirer un tourisme de découverte si des investissements conséquents étaient consentis.
Un plaidoyer pour le désenclavement et le financement
Face à cette situation, le président du syndicat appelle à un vaste programme de désenclavement et à un meilleur accès aux financements pour les acteurs locaux du secteur. Selon lui, ces deux leviers sont indispensables pour relancer une destination dont le potentiel reste considérable, mais encore largement inexploité.
Le Syndicat d’initiative des hôteliers de Kolda travaille déjà à l’élaboration d’un projet de valorisation du patrimoine, que ses responsables comptent soumettre prochainement aux autorités compétentes. Une initiative qui, espèrent-ils, pourrait amorcer la renaissance touristique du Fouladou.
Selon lui, l’aéroport régional hors service et l’état chaotique des principaux axes routiers, notamment ceux menant vers la Guinée-Bissau, la Gambie et les sites historiques, freinent lourdement l’activité touristique. « Ici, on ne sent pas le démarrage de la saison touristique. Nous ne sommes pas en zone balnéaire. Le cœur de nos activités, c’est le tourisme d’affaires qui constitue 95 % de notre chiffre d’affaires », rappelle-t-il.
Un secteur cynégétique en voie d’extinction
Autre difficulté majeure : la disparition progressive du tourisme cynégétique, autrefois considéré comme un atout du Fouladou. La destruction massive des forêts aurait entraîné une forte raréfaction du gibier, réduisant cette offre à peau de chagrin.
Un patrimoine riche mais laissé en friche
Ibrahima Diallo insiste sur la nécessité de valoriser le patrimoine historique et culturel de la région. Parmi les sites les plus prometteurs figurent : la grotte de Paroumba, les sites historiques de Ndorna et Amdalaye, le cours d’eau de Niandouba, la mare aux crocodiles, ainsi que plusieurs espaces naturels peu exploités.
Autant de lieux capables d’attirer un tourisme de découverte si des investissements conséquents étaient consentis.
Un plaidoyer pour le désenclavement et le financement
Face à cette situation, le président du syndicat appelle à un vaste programme de désenclavement et à un meilleur accès aux financements pour les acteurs locaux du secteur. Selon lui, ces deux leviers sont indispensables pour relancer une destination dont le potentiel reste considérable, mais encore largement inexploité.
Le Syndicat d’initiative des hôteliers de Kolda travaille déjà à l’élaboration d’un projet de valorisation du patrimoine, que ses responsables comptent soumettre prochainement aux autorités compétentes. Une initiative qui, espèrent-ils, pourrait amorcer la renaissance touristique du Fouladou.
Autres articles
-
Protection sociale : le Registre national unique atteint un million de ménages en 2024
-
Guinée-Bissau : l’ex-président Embaló rattrapé par une affaire d’escroquerie au Sénégal
-
Etat de santé critique de Farba Ngom et plusieurs détenus : le Forum du Justiciable saisit l’ONU
-
Convocation à la Sûreté urbaine : Bougar Diouf dépose plainte à son tour contre Abass Fall
-
Crise dans le BTP : le syndicat des entrepreneurs dénonce le « discours stigmatisant » du ministre Déthié Fall





Protection sociale : le Registre national unique atteint un million de ménages en 2024


