Cette conférence fait suite à un appel du ministère égyptien des Affaires étrangères. Selon un communiqué du ministère, la conférence vise à « convenir d'un accord qui aboutirait à un dialogue national » et à un nouveau gouvernement pour réaliser une paix globale et pérenne au Soudan tandis que la situation militaire et humanitaire sur le terrain se complique et que militaires et paramilitaires continuent à refuser de s’assoir autour d’une même table, pointe Houda Ibrahim, de la rédaction Afrique.
Les principales forces politiques soudanaises ont cependant répondu présentes à l'initiative égyptienne. La coalition Takaddum, le parti Oumma et la coalition démocratique, entre autres, ont annoncé leur participation.
Le Caire, qui se limitait initialement aux partis proches de l’armée régulière comme lors de la conférence de juillet 2023, a opéré une ouverture aux autres formations politiques en invitant, pour la première fois, les partis proche des FSR, les Forces de soutien rapide du général Hemedti. Face à cette nouvelle stratégie égyptienne, l’armée soudanaise décline l'invitation.
Pourtant l'Égypte insiste sur la nécessité de mettre fin aux interventions étrangères. D’ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Sameh Chokri anticipe en mettant en garde : « Aucune solution n’est possible en présence des interventions étrangères », a-t-il précisé.
L'Égypte a pour ambition, en organisant cette conférence, d'unifier la position des forces politiques soudanaises pour un cessez-le-feu. Selon plusieurs experts, réunir au Caire les forces civiles c'est important, mais il est plus urgent de réussir à mettre autour de la table les généraux. Ces experts sont convaincus que ces derniers n'ont aucune réelle volonté de mettre fin à la guerre.
Les principales forces politiques soudanaises ont cependant répondu présentes à l'initiative égyptienne. La coalition Takaddum, le parti Oumma et la coalition démocratique, entre autres, ont annoncé leur participation.
Le Caire, qui se limitait initialement aux partis proches de l’armée régulière comme lors de la conférence de juillet 2023, a opéré une ouverture aux autres formations politiques en invitant, pour la première fois, les partis proche des FSR, les Forces de soutien rapide du général Hemedti. Face à cette nouvelle stratégie égyptienne, l’armée soudanaise décline l'invitation.
Pourtant l'Égypte insiste sur la nécessité de mettre fin aux interventions étrangères. D’ailleurs, le ministre des Affaires étrangères Sameh Chokri anticipe en mettant en garde : « Aucune solution n’est possible en présence des interventions étrangères », a-t-il précisé.
L'Égypte a pour ambition, en organisant cette conférence, d'unifier la position des forces politiques soudanaises pour un cessez-le-feu. Selon plusieurs experts, réunir au Caire les forces civiles c'est important, mais il est plus urgent de réussir à mettre autour de la table les généraux. Ces experts sont convaincus que ces derniers n'ont aucune réelle volonté de mettre fin à la guerre.
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