Les députés du Parlement européen ont donné leur approbation à la conclusion du protocole renouvelé offrant des opportunités aux pêcheurs français, espagnols et portugais. Le texte a été adopté par 524 voix pour, 47 contre et 115 abstentions. Les négociations pour un nouveau protocole de cinq ans ont débuté le 19 juillet 2019 et le partenariat de pêche durable conclu s’applique de façon provisoire depuis sa signature le 18 novembre 2019, selon le site officiel du Parlement européen.
Le protocole prévoit des possibilités de pêche pour un maximum de 28 thoniers senneurs congélateurs, 10 canneurs et 5 palangriers d’Espagne, du Portugal et de France (10 000 tonnes par an) ainsi que des possibilités de pêche au merlu noir pour 2 chalutiers espagnols.
Cela dans un contexte très sinistre de recrudescence de l'émigration clandestine dont la plupart des candidats sont des pêcheurs sénégalais qui se plaignent de la rareté des poissons dans les eaux sénégalaises, à cause justement de la concurrence des navires industriels étrangers.
L'Etat va encaisser 1,7 millions d'euros par an
Le Parlement européen indique sur son site officiel que "la contribution financière annuelle de l’UE est de 1,7 million d’euros (environ 1 milliard 113 millions Fcfa), dont 800 000 euros (524 millions Fcfa) de droits d’accès aux eaux sénégalaises. Les 900 000 euros (environ 589 millions) restants fournissent un soutien sectoriel au développement de la politique de pêche du Sénégal, notamment par l’amélioration du contrôle de la pêche, le développement de la recherche et de la collecte de données dans le domaine de la pêche et la certification sanitaire des produits de la pêche".
"Par ailleurs, les députés ont adopté une résolution connexe par 583 voix pour, 43 contre et 60 abstentions, qui recommande plusieurs actions prioritaires en matière d’appui sectoriel. Ces priorités incluent la modernisation du contrôle de la pêche par l‘amélioration du repérage par satellite des navires de pêche et l’utilisation de journaux de bord électroniques, le soutien à la lutte menée par le Sénégal contre la pêche illégale par le renforcement du contrôle des navires dans le port de Dakar et le développement des capacités scientifiques et de la collecte de données", ajoute le Parlement européen.
Pour rappel, L'Union européenne a conclu son premier accord de pêche bilatéral avec le Sénégal en 1979. Cet accord mixte a été appliqué jusqu’en 2006, au moyen d’une série de protocoles offrant aux navires de l’Union la possibilité d’accéder à une grande variété de ressources halieutiques. Mais en 2014, il a été transformé en accord thonier, avec un volet relatif aux poissons démersaux (merlu noir), conclu pour cinq ans.
Le protocole prévoit des possibilités de pêche pour un maximum de 28 thoniers senneurs congélateurs, 10 canneurs et 5 palangriers d’Espagne, du Portugal et de France (10 000 tonnes par an) ainsi que des possibilités de pêche au merlu noir pour 2 chalutiers espagnols.
Cela dans un contexte très sinistre de recrudescence de l'émigration clandestine dont la plupart des candidats sont des pêcheurs sénégalais qui se plaignent de la rareté des poissons dans les eaux sénégalaises, à cause justement de la concurrence des navires industriels étrangers.
L'Etat va encaisser 1,7 millions d'euros par an
Le Parlement européen indique sur son site officiel que "la contribution financière annuelle de l’UE est de 1,7 million d’euros (environ 1 milliard 113 millions Fcfa), dont 800 000 euros (524 millions Fcfa) de droits d’accès aux eaux sénégalaises. Les 900 000 euros (environ 589 millions) restants fournissent un soutien sectoriel au développement de la politique de pêche du Sénégal, notamment par l’amélioration du contrôle de la pêche, le développement de la recherche et de la collecte de données dans le domaine de la pêche et la certification sanitaire des produits de la pêche".
"Par ailleurs, les députés ont adopté une résolution connexe par 583 voix pour, 43 contre et 60 abstentions, qui recommande plusieurs actions prioritaires en matière d’appui sectoriel. Ces priorités incluent la modernisation du contrôle de la pêche par l‘amélioration du repérage par satellite des navires de pêche et l’utilisation de journaux de bord électroniques, le soutien à la lutte menée par le Sénégal contre la pêche illégale par le renforcement du contrôle des navires dans le port de Dakar et le développement des capacités scientifiques et de la collecte de données", ajoute le Parlement européen.
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