
"Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas." Le 18 juin 1940, c’est ainsi que le général de Gaulle conclut son allocution radiophonique. Installé dans un studio de la BBC, cet officier français encore inconnu ne sait pas encore que son appel va entrer dans l’Histoire.
À des centaines de kilomètres de là, dans une maison près de Poitiers, une jeune femme de 18 ans, Odile de Vasselot, vient d’entendre ces paroles. Réfugiée avec sa famille chez son grand-père paternel à la suite de l’invasion allemande, elle allume la radio juste à ce moment-là. "J’étais montée dans ma chambre au moment des informations. Je n’ai entendu que la fin malheureusement", raconte-t-elle. "Je le connaissais car mon père était officier à Metz où de Gaulle avait été colonel au 507e régiment de chars de combat. Je savais qu’il n’était pas très bien vu par le commandement suprême. Alors quand je l’ai écouté, je me suis dit ‘mais qu’est-ce qu’il invente encore ? Il va se faire taper sur les doigts !"
"Il y a encore de l’espoir"
Odile descend immédiatement au salon pour raconter ce qu’elle vient d’entendre. Elle y retrouve ses parents et son grand-père, lui-même général : "Il avait beaucoup milité en faveur des théories du colonel de Gaulle. Il disait que c’était le seul militaire intelligent parce qu’il prônait une armée motorisée qui se déplacerait rapidement". Charles de Gaulle, fraîchement nommé général en mai 1940, n’est alors connu que par un cercle restreint de parlementaires et de militaires qui ont lu son livre-manifeste, "Vers l'armée de métier", dans lequel il expose ses conceptions de la guerre moderne.
À des centaines de kilomètres de là, dans une maison près de Poitiers, une jeune femme de 18 ans, Odile de Vasselot, vient d’entendre ces paroles. Réfugiée avec sa famille chez son grand-père paternel à la suite de l’invasion allemande, elle allume la radio juste à ce moment-là. "J’étais montée dans ma chambre au moment des informations. Je n’ai entendu que la fin malheureusement", raconte-t-elle. "Je le connaissais car mon père était officier à Metz où de Gaulle avait été colonel au 507e régiment de chars de combat. Je savais qu’il n’était pas très bien vu par le commandement suprême. Alors quand je l’ai écouté, je me suis dit ‘mais qu’est-ce qu’il invente encore ? Il va se faire taper sur les doigts !"
"Il y a encore de l’espoir"
Odile descend immédiatement au salon pour raconter ce qu’elle vient d’entendre. Elle y retrouve ses parents et son grand-père, lui-même général : "Il avait beaucoup milité en faveur des théories du colonel de Gaulle. Il disait que c’était le seul militaire intelligent parce qu’il prônait une armée motorisée qui se déplacerait rapidement". Charles de Gaulle, fraîchement nommé général en mai 1940, n’est alors connu que par un cercle restreint de parlementaires et de militaires qui ont lu son livre-manifeste, "Vers l'armée de métier", dans lequel il expose ses conceptions de la guerre moderne.
Autres articles
-
Bateau pour Gaza: les quatre militants français retenus en Israël seront expulsés jeudi 12 et vendredi 13 juin
-
Haïti: un record de 1,3 million de déplacés internes en raison des violences, dit l'ONU
-
Gaza: les hôpitaux dépassés par l'afflux de personnes blessées par balles
-
Ukraine: deux morts et soixante blessés dans de nouvelles frappes russes sur Kharkiv
-
UE : Monaco placé sur la liste noire pour le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme