250 Casques bleus britanniques vont venir renforcer la Minusma, la mission onusienne au Mali. Une mission qui a bien besoin de ce coup de pouce offensif tant la pression est forte : elle est régulièrement la cible d’attaques terroristes contre ses postes et ses convois.
Depuis sa création en 2013, la Minusma a perdu 195 membres. La plus récente attaque a eu lieu le 11 juillet quand un blindé onusien a sauté sur une mine ; dix Casques bleus ont été blessés dont 4 sérieusement.
Annoncée lors d’un déplacement dimanche 21 juillet au Mali par la Defence Secretary Penny Mordaunt, l’arrivée de ce contingent britannique en début d’année 2020 a été confirmée par le patron de la Minusma, le Lieutenant General Dennis Gyllensporre. Sa mission durera trois ans.
Ces forces, dont l’origine n’a pas encore été précisée, seront chargées de missions de reconnaissance et de combat et traqueront les GAT (groupes armés terroristes) depuis la base de Gao. Ces soldats, regroupés au sein d’un Long Range Reconnaissance Task Group, effectueront ces missions déjà confiées précédemment à des commandos néerlandais et suédois.
Des Britanniques aux côtés de Barkhane
Déjà une centaine de soldats britanniques opèrent au Mali, en soutien à l’opération française Barkhane. Ce sont des soldats de l’armée de l’air (RAF) qui mettent en œuvre trois hélicoptères lourds Chinook.
Ces hélicoptères renforcent les moyens de transport tactique de la mission Barkhane, des moyens chroniquement insuffisants pour un théâtre d’opérations aussi étendu.
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