Le président chinois Xi Jinping a promulgué mardi une réforme du système électoral à Hong Kong, selon un média d'État, une décision qui devrait entraîner une marginalisation totale de l'opposition dans le territoire semi-autonome.
Le comité permanent du parlement chinois avait voté plus tôt dans la journée et "à l'unanimité" des amendements en ce sens, a indiqué l'agence de presse Chine nouvelle.
Cette réforme, qui a été imposée par Pékin sans que le Conseil législatif (LegCo, le Parlement hongkongais) n'ait son mot à dire, s'inscrit dans le cadre de la reprise en main musclée de l'ex-colonie britannique engagée par Pékin après l'immense mouvement de contestation de 2019.
Dans une brève dépêche, Chine nouvelle se contente d'indiquer que le "président Xi Jinping a signé les ordres présidentiels promulguant les annexes amendées".
Mais dans les faits, les 7,5 millions d'habitants du territoire du sud-est de la Chine ignorent ce que contient exactement cette loi dont les détails n'ont pas été officiellement dévoilés.
Toutefois, Tam Yiu-chung, le seul représentant de Hong Kong au sein de l'organe décisionnel suprême du Parlement chinois, a donné quelques précisions.
"Les amendements ont été votés à l'unanimité des 167 membres du Comité permanent", a-t-il dit à l'AFP.
La nouvelle loi prévoit que le LegCo passe de 70 à 90 membres.
Seuls 20 sièges (soit 22 % du total) seront désormais attribués au suffrage universel direct, a précisé Tam Yiu-chung. Jusqu'à présent, 35 sièges, soit la moitié du total, l'étaient ainsi.
Et 40 sièges seront attribués par un comité de personnalités pro-Pékin.
Les 30 derniers sièges seront désignés par des groupes socio-professionnels, selon un système alambiqué qui a déjà cours et qui a toujours été favorable à Pékin.
En outre, quiconque se présente aux élections devra avoir au préalable été "approuvé" par un comité de contrôle créé par les autorités hongkongaises, selon Tam Yiu-chung qui a expliqué que l'organe chargé de la mise en œuvre à Hong Kong de la loi drastique sur la sécurité nationale aurait aussi son mot à dire.
"Le Comité pour la sécurité nationale et la police de la sécurité nationale prépareront des rapports sur chacun des candidats pour aider le processus de contrôle du comité de validation", a-t-il déclaré.
Le comité permanent du parlement chinois avait voté plus tôt dans la journée et "à l'unanimité" des amendements en ce sens, a indiqué l'agence de presse Chine nouvelle.
Cette réforme, qui a été imposée par Pékin sans que le Conseil législatif (LegCo, le Parlement hongkongais) n'ait son mot à dire, s'inscrit dans le cadre de la reprise en main musclée de l'ex-colonie britannique engagée par Pékin après l'immense mouvement de contestation de 2019.
Dans une brève dépêche, Chine nouvelle se contente d'indiquer que le "président Xi Jinping a signé les ordres présidentiels promulguant les annexes amendées".
Mais dans les faits, les 7,5 millions d'habitants du territoire du sud-est de la Chine ignorent ce que contient exactement cette loi dont les détails n'ont pas été officiellement dévoilés.
Toutefois, Tam Yiu-chung, le seul représentant de Hong Kong au sein de l'organe décisionnel suprême du Parlement chinois, a donné quelques précisions.
"Les amendements ont été votés à l'unanimité des 167 membres du Comité permanent", a-t-il dit à l'AFP.
La nouvelle loi prévoit que le LegCo passe de 70 à 90 membres.
Seuls 20 sièges (soit 22 % du total) seront désormais attribués au suffrage universel direct, a précisé Tam Yiu-chung. Jusqu'à présent, 35 sièges, soit la moitié du total, l'étaient ainsi.
Et 40 sièges seront attribués par un comité de personnalités pro-Pékin.
Les 30 derniers sièges seront désignés par des groupes socio-professionnels, selon un système alambiqué qui a déjà cours et qui a toujours été favorable à Pékin.
En outre, quiconque se présente aux élections devra avoir au préalable été "approuvé" par un comité de contrôle créé par les autorités hongkongaises, selon Tam Yiu-chung qui a expliqué que l'organe chargé de la mise en œuvre à Hong Kong de la loi drastique sur la sécurité nationale aurait aussi son mot à dire.
"Le Comité pour la sécurité nationale et la police de la sécurité nationale prépareront des rapports sur chacun des candidats pour aider le processus de contrôle du comité de validation", a-t-il déclaré.
Autres articles
-
Méditerranée: nouveau naufrage avec 130 migrants à bord, aucun survivant
-
Covid-19: la Syrie reçoit ses premiers vaccins du programme Covax
-
L'armée russe a entamé le retrait de ses troupes aux abords de l'Ukraine
-
Mali : la BAD appuiera la création d’agropoles et l’emploi féminin dans les chaînes de valeur agricoles
-
Israël: plus de cent blessés dans des heurts nocturnes à Jérusalem (sources policières et médicales)