La déclaration de Kim Yo-jong est l’une des plus ouvertes depuis l’arrêt du dialogue diplomatique dans la péninsule en 2019. Dans ce communiqué la sœur du leader nord-coréen affirme qu’en cas de « confiance retrouvée entre les deux Corées », des progrès significatifs pourraient avoir lieu rapidement. Elle évoque notamment un éventuel sommet inter-coréen ainsi qu’une déclaration officielle de fin de la guerre de Corée. Deux objectifs clairs du président sud-coréen pour lequel le temps presse, car Moon Jae-in quittera ses fonctions en mai 2022.
Une déclaration qui intervient à la suite du discours à l'Assemblée générale des Nations unies du président sud-coréen Moon Jae-in, au cours duquel avait invité les participants à la guerre à mettre fin à un conflit officiellement toujours actif depuis 1953. Le conflit s'est terminé avec une armistice mais sans traité de paix, laissant les troupes onusiennes emmenées par les États-Unis techniquement toujours en guerre avec la Corée du Nord.
« Politique hostile »
Mais Kim Yo-jong a assuré que pour voir d’éventuels progrès dans leurs relations, le Sud devait arrêter sa « politique hostile » à l’égard de la Corée du Nord. Elle estime que Séoul pratique le deux poids deux mesures, en développant son arsenal militaire tout en condamnant les essais de missiles nord-coréens. Pyongyang n’a pas non plus apprécié la tenue d’exercices militaires conjoints avec les États-Unis cet été.
Difficile d’imaginer un sommet intercoréen dans un futur proche, la Corée du Nord étant totalement fermée depuis le début de la pandémie. Mais certains experts évoquent la possibilité d’une rencontre à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver à Pékin en février prochain si la Chine parvient à mettre tout le monde autour de la table de négociations. Toutefois, la délégation nord-coréenne ne sera pas présente à Pékin, le Comité olympique ayant banni le pays après sa décision unilatérale de ne pas participer aux Jeux olympiques de Tokyo.
Un message reçu positivement par Séoul et le ministère de l'Unification, qui a jugé ce dimanche les propositions nord-coréennes « significatives ».
Une déclaration qui intervient à la suite du discours à l'Assemblée générale des Nations unies du président sud-coréen Moon Jae-in, au cours duquel avait invité les participants à la guerre à mettre fin à un conflit officiellement toujours actif depuis 1953. Le conflit s'est terminé avec une armistice mais sans traité de paix, laissant les troupes onusiennes emmenées par les États-Unis techniquement toujours en guerre avec la Corée du Nord.
« Politique hostile »
Mais Kim Yo-jong a assuré que pour voir d’éventuels progrès dans leurs relations, le Sud devait arrêter sa « politique hostile » à l’égard de la Corée du Nord. Elle estime que Séoul pratique le deux poids deux mesures, en développant son arsenal militaire tout en condamnant les essais de missiles nord-coréens. Pyongyang n’a pas non plus apprécié la tenue d’exercices militaires conjoints avec les États-Unis cet été.
Difficile d’imaginer un sommet intercoréen dans un futur proche, la Corée du Nord étant totalement fermée depuis le début de la pandémie. Mais certains experts évoquent la possibilité d’une rencontre à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver à Pékin en février prochain si la Chine parvient à mettre tout le monde autour de la table de négociations. Toutefois, la délégation nord-coréenne ne sera pas présente à Pékin, le Comité olympique ayant banni le pays après sa décision unilatérale de ne pas participer aux Jeux olympiques de Tokyo.
Un message reçu positivement par Séoul et le ministère de l'Unification, qui a jugé ce dimanche les propositions nord-coréennes « significatives ».
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