Le Conseil constitutionnel vient d’infliger encore une fois un désaveu cinglant au régime PASTEF, en censurant plusieurs articles du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Quatre articles invalidés. Quatre violations graves. Quatre gifles juridiques. Et ce n’est pas la première fois.
Depuis leur arrivée au pouvoir, les textes du PASTEF tombent les uns après les autres pour inconstitutionnalité. À ce stade, ce n’est plus une présomption d’incompétence. C’est un constat. Ils sont incompétents juridiquement et ne comprennent pas la république.
Le Conseil constitutionnel a stoppé net 4 tentatives de dérive. Dans ce nouveau règlement, le régime voulait imposer des règles dangereuses, liberticides, contraires aux fondements de la République :
Article 56 alinéa 2 : contraire à la constitution.
Article 60 alinéa 6 : contraire à la constitution.
Article 111 alinéa 6 : contraire à la constitution.
Article 134 : contraire à la constitution.
Ce que le PASTEF voulait imposer, c’est un règlement sur mesure pour contrôler, punir, et verrouiller. Le Conseil constitutionnel a dit non. Encore une fois.
Ils ne comprennent ni la République, ni la loi, ni les institutions.
Le plus grave, ce n’est pas qu’ils aient essayé. Le plus grave, c’est qu’ils n’aient même pas vu le problème.
Ils ne comprennent pas la séparation des pouvoirs. Ils ne comprennent pas la liberté individuelle. Ils ne comprennent pas l’indépendance de la justice. Ils ne comprennent même pas le rôle du Conseil constitutionnel, qui n’est pas là pour les servir, mais pour les freiner. Et quand ceux qui gouvernent ne comprennent pas la République, ils finissent toujours par vouloir imposer leur propre régime.
Et les députés du PASTEF dans tout ça ?
Des députés inutiles, soumis et silencieux
Rien. Silence. Obéissance. Ils ont voté. Levé la main. Appliqué. Sans lire. Sans réfléchir. Sans alerter. Ils n’ont pas été des contre-pouvoirs. Ils ont été les instruments dociles d’un projet dangereux. Des godillots. Des figurants. Des porteurs de lois illégales.
Quand on ne comprend pas la République, on construit sa propre dictature.
Il faut être lucide :
Un pouvoir qui ne comprend pas les lois, écrira ses propres règles. Un pouvoir qui ne respecte pas la justice, imposera sa propre version de la justice. Un pouvoir qui ne connaît pas les limites, ne s’en fixera jamais. Le Conseil constitutionnel a stoppé ce règlement. Mais le danger reste entier.
Les Sénégalais doivent les surveiller comme du lait sur le feu. On ne peut plus leur faire confiance.
Pas parce qu’ils sont nouveaux. Mais parce qu’ils ont prouvé, encore et encore, qu’ils sont incapables de comprendre la République. Et un pouvoir qui ne comprend pas la République, finit toujours par la détruire. La vigilance ne suffit plus. Il faut résister.
Aujourd’hui, ce sont des articles censurés. Demain, ce sera une loi dangereuse, un juge écarté, un opposant enfermé, une presse bâillonnée. Le Conseil constitutionnel a lancé l’alerte. À nous maintenant de protéger ce qu’il reste de notre République. Avant qu’il ne soit trop tard.
Ameth DIALLO
Coordinateur national de Gox Yu Bees
Membre de la Coalition Diomaye Président lors de la présidentielle de 2024
Depuis leur arrivée au pouvoir, les textes du PASTEF tombent les uns après les autres pour inconstitutionnalité. À ce stade, ce n’est plus une présomption d’incompétence. C’est un constat. Ils sont incompétents juridiquement et ne comprennent pas la république.
Le Conseil constitutionnel a stoppé net 4 tentatives de dérive. Dans ce nouveau règlement, le régime voulait imposer des règles dangereuses, liberticides, contraires aux fondements de la République :
Article 56 alinéa 2 : contraire à la constitution.
Article 60 alinéa 6 : contraire à la constitution.
Article 111 alinéa 6 : contraire à la constitution.
Article 134 : contraire à la constitution.
Ce que le PASTEF voulait imposer, c’est un règlement sur mesure pour contrôler, punir, et verrouiller. Le Conseil constitutionnel a dit non. Encore une fois.
Ils ne comprennent ni la République, ni la loi, ni les institutions.
Le plus grave, ce n’est pas qu’ils aient essayé. Le plus grave, c’est qu’ils n’aient même pas vu le problème.
Ils ne comprennent pas la séparation des pouvoirs. Ils ne comprennent pas la liberté individuelle. Ils ne comprennent pas l’indépendance de la justice. Ils ne comprennent même pas le rôle du Conseil constitutionnel, qui n’est pas là pour les servir, mais pour les freiner. Et quand ceux qui gouvernent ne comprennent pas la République, ils finissent toujours par vouloir imposer leur propre régime.
Et les députés du PASTEF dans tout ça ?
Des députés inutiles, soumis et silencieux
Rien. Silence. Obéissance. Ils ont voté. Levé la main. Appliqué. Sans lire. Sans réfléchir. Sans alerter. Ils n’ont pas été des contre-pouvoirs. Ils ont été les instruments dociles d’un projet dangereux. Des godillots. Des figurants. Des porteurs de lois illégales.
Quand on ne comprend pas la République, on construit sa propre dictature.
Il faut être lucide :
Un pouvoir qui ne comprend pas les lois, écrira ses propres règles. Un pouvoir qui ne respecte pas la justice, imposera sa propre version de la justice. Un pouvoir qui ne connaît pas les limites, ne s’en fixera jamais. Le Conseil constitutionnel a stoppé ce règlement. Mais le danger reste entier.
Les Sénégalais doivent les surveiller comme du lait sur le feu. On ne peut plus leur faire confiance.
Pas parce qu’ils sont nouveaux. Mais parce qu’ils ont prouvé, encore et encore, qu’ils sont incapables de comprendre la République. Et un pouvoir qui ne comprend pas la République, finit toujours par la détruire. La vigilance ne suffit plus. Il faut résister.
Aujourd’hui, ce sont des articles censurés. Demain, ce sera une loi dangereuse, un juge écarté, un opposant enfermé, une presse bâillonnée. Le Conseil constitutionnel a lancé l’alerte. À nous maintenant de protéger ce qu’il reste de notre République. Avant qu’il ne soit trop tard.
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