
Cérémonie officielle en hommage à Chris Stevens, tué lors de l'attaque du consulat américain à Benghazi, Tripoli le 20 septembre 2012.
Dans une des salles du Congrès général libyen retentit l'hymne américain pour saluer la mémoire de Chris Stevens. Mais le vice-secrétaire d'Etat William Burns arrivé le jour-même était présent pour rappeler aux Libyens leurs responsabilités :
« Vous devrez continuer à faire des choix difficiles pour remplir vos responsabilités et garantir que des extrémistes violents n'altèrent pas la promesse de votre révolution. Chris Stevens n'aurait pas eu de doute sur votre capacité à le faire ».
L'attaque du consulat a de nouveau mis en lumière les failles du système de sécurité libyen dépourvu de plan d'action clair. Le président du Congrès a tout de même promis d'agir pour assurer la sécurité des représentations diplomatiques. Mohamed Magarief déclare : « Nul doute que les derniers évènements vont stimuler la volonté des autorités d'arrêter et de juger les responsables et de renforcer la sécurité des missions diplomatiques ».
Côté enquête, après plusieurs revirements, les autorités libyennes ont annoncé l'arrestation d'un peu moins de dix suspects. La piste Al-Qaïda n'est plus écartée ni par les Etats Unis ni par la Libye. Depuis mercredi, des agents du FBI sont dans le pays pour creuser cette piste.
A Washington, Hilllary Clinton a annoncé jeudi la création d'une commission d'enquête sur cette affaire. Il s'agissait de toute évidence une attaque terroriste, a estimé le porte-parole de la Maison Blanche.
Source: RFI
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