Tintenpalast, siège du Gouvernement et du parlement de Windhoek, capitale de la Namibie. GNU Free Documentation License
Le premier constat des 20 ans d’indépendance namibienne, c’est la stabilité. Au pouvoir depuis sa première victoire aux urnes en 1990, l’ancienne rébellion de la Swapo (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain) règne presque sans partage. Elections après élections, l’opposition n’a jusqu’ici réussi à s’imposer. Le parti au pouvoir n’est pas soupçonné de gabegie dans la gestion des richesses. Les nominations aux postes de responsabilité ont jusqu’à maintenant mis en avant la compétence plutôt que le militantisme.
Avec une croissance annuelle moyenne de 4%, les gouvernements successifs issus de la Swapo ont construit des écoles, des hôpitaux, des routes ou encore des logements. Mais de fortes inégalités de niveau de vie persistent. La moitié des Namibiens vit avec moins d’un euro ou de 600 francs CFA par jour. Il y a aussi un paradoxe pour un pays très peu peuplé, environ 2,2 millions d'habitants. 51% des personnes en âge de travailler n’ont pas d’emploi.
Depuis 20 ans, le discours de la Swapo a évolué vers un certain nationalisme conservateur, ainsi qu'un soutien affiché à la politique de Robert Mugabe, sans pour autant appliquer dans les faits la recette du président zimbabwéen. Environ 3 800 fermiers, blancs pour la plupart, possèdent presque la moitié des terres cultivables de la Namibie, un pays semi-désertique.
Avec une croissance annuelle moyenne de 4%, les gouvernements successifs issus de la Swapo ont construit des écoles, des hôpitaux, des routes ou encore des logements. Mais de fortes inégalités de niveau de vie persistent. La moitié des Namibiens vit avec moins d’un euro ou de 600 francs CFA par jour. Il y a aussi un paradoxe pour un pays très peu peuplé, environ 2,2 millions d'habitants. 51% des personnes en âge de travailler n’ont pas d’emploi.
Depuis 20 ans, le discours de la Swapo a évolué vers un certain nationalisme conservateur, ainsi qu'un soutien affiché à la politique de Robert Mugabe, sans pour autant appliquer dans les faits la recette du président zimbabwéen. Environ 3 800 fermiers, blancs pour la plupart, possèdent presque la moitié des terres cultivables de la Namibie, un pays semi-désertique.
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