Des cultures sont dévastées, des forêts sont incendiées et des terres agricoles sont détruites. Dans le sud du Liban, des dizaines de milliers d'oliviers ont été perdus. Les exportations de fruits et d'agrumes ont reculé de 60%, selon l'institut Statistics Lebanon. Tout comme la très fertile plaine de la Békaa, également visée par Israël, le sud du pays est central pour la production alimentaire du Liban et la région tire 80% de son revenu de l'agriculture.
Des usines et des commerces ont également été détruits dans le quartier de Dahyieh, au sud de Beyrouth. Le conflit avec Israël ne fait qu'empirer une situation déjà catastrophique.
« Cette guerre ne fait qu’approfondir la crise économique »
« Dahyieh est composé d'à peu près 500 000 à 600 000 personnes, c'est une population importante. La consommation a fortement diminué, il va de soi. Les arrivées, que ce soit de Libanais, Libanaises ou d'étrangers dans le pays, ont fortement été réduites, et cela, depuis cet automne, explique Joseph Daher, professeur à l'université de Lausanne. Et encore, cela s'est accéléré dans les dix derniers jours, affectant le tourisme. On est très loin de voir un redressement de l'économie libanaise, malheureusement. Et cette guerre ne fait qu’approfondir la crise économique. »
Les revenus du tourisme représentent un tiers du PIB libanais.
En cinq ans, la livre libanaise a perdu plus de 98% de sa valeur par rapport au dollar. Les populations ne peuvent suivre le rythme d'une inflation record qui a rendu les produits de base extrêmement chers.
Des usines et des commerces ont également été détruits dans le quartier de Dahyieh, au sud de Beyrouth. Le conflit avec Israël ne fait qu'empirer une situation déjà catastrophique.
« Cette guerre ne fait qu’approfondir la crise économique »
« Dahyieh est composé d'à peu près 500 000 à 600 000 personnes, c'est une population importante. La consommation a fortement diminué, il va de soi. Les arrivées, que ce soit de Libanais, Libanaises ou d'étrangers dans le pays, ont fortement été réduites, et cela, depuis cet automne, explique Joseph Daher, professeur à l'université de Lausanne. Et encore, cela s'est accéléré dans les dix derniers jours, affectant le tourisme. On est très loin de voir un redressement de l'économie libanaise, malheureusement. Et cette guerre ne fait qu’approfondir la crise économique. »
Les revenus du tourisme représentent un tiers du PIB libanais.
En cinq ans, la livre libanaise a perdu plus de 98% de sa valeur par rapport au dollar. Les populations ne peuvent suivre le rythme d'une inflation record qui a rendu les produits de base extrêmement chers.
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