La police a tiré vendredi des grenades lacrymogènes pour disperser à Tunis des centaines de manifestants réclamant la démission du gouvernement tunisien issu de la "révolution de jasmin".
Les nouvelles autorités ont promis d'organiser le 23 juillet des élections législatives en juillet en vue de désigner une nouvelle assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution.
La tension est toutefois montée d'un cran après l'annonce, jeudi, par l'ancien ministre de l'Intérieur, Farhat Rajhi, d'un possible coup d'Etat de fidèles du président déchu Zine ben Ali en cas de victoire électorale des islamistes d'Ennahda.
Les manifestants ont déclaré que bien que le gouvernement provisoire ait dénoncé ces propos, ils font peser des doutes sur sa volonté de démocratie.
"Le peuple veut une nouvelle révolution", ont scandé des manifestants sur l'avenue Bourguiba, dans le centre de la capitale, avant que la police intervienne.
Les forces de sécurité ont malmené des photographes et confisqué les appareils de certains d'entre eux. Armées de matraques, elles ont poursuivi les manifestants dans les ruelles.
"Nous sommes ici pour réclamer le départ de ce gouvernement qui est malhonnête. Tout est clair maintenant. Nous voulons qu'ils démissionnent afin que nous ayons un gouvernement dont les membres sont uniquement au service du peuple", expliquait Sonia Briki, une manifestante.
Le gouvernement provisoire s'est déclaré stupéfait par les propos de Farhat Rajhi, mais certains Tunisiens redoutent néanmoins que le gouvernement se serve d'une menace de coup d'Etat pour enrayer le processus de démocratisation.
Les nouvelles autorités ont promis d'organiser le 23 juillet des élections législatives en juillet en vue de désigner une nouvelle assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution.
La tension est toutefois montée d'un cran après l'annonce, jeudi, par l'ancien ministre de l'Intérieur, Farhat Rajhi, d'un possible coup d'Etat de fidèles du président déchu Zine ben Ali en cas de victoire électorale des islamistes d'Ennahda.
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