La sociologue et non moins Directrice du laboratoire genre de l’Institut fondamentale d’Afrique noire (Ifan) a analysé la situation de la femme dans la société sénégalaise. Si l’on en croit à Fatou Sarr Sow, les institutions sénégalaises s'accordent trop avec le genre masculin.
«Les défis sont énormes. Ils sont à la fois au niveau économique, à la participation politique et de la gouvernance», déclare la sociologue Fatou Sarr Sow, selon qui, «les institutions du Sénégal sont désespérément masculines».
«Quand vous regardez les institutions du Sénégal, elles sont désespérément masculines. Il n' y a que le Conseil économique et social (et environnemental ) qui est dirigé par une femme. L’ensemble des institutions, le privé, le syndical, tout est entre les mains des groupes masculins, et ça crée un déséquilibre qui fera que les femmes sont, finalement, les principales actrices de la transformation future et à venir», déplore-t-elle.
Poursuivant, elle ajoute, « si elles ne sont pas dans les instances où elles peuvent influencer de manière positive le destin de leur pays et le communisme, cela ne marchera pas». Par exemple, souligne la directrice de Ifan, «aujourd’hui, les inégalités sont inacceptables parce que même les lois sont des lois faites dans l’intérêt du groupe masculin». Et, prévient-elle, «c’est une question que nous poserons aux prochains candidats à la prochaine présidentielle y compris les candidatures féminines qui émergeront. Par exemple, la loi au Sénégal interdit la recherche de paternité ».
Or, explique Mme Sow, «nous avons des enfants qui ne peuvent pas avoir de bulletins de naissance, des enfants qui ne sont pas reconnus parce qu’il y a la défaillance du père. Alors que, le père, on peut l’identifier avec les avancées scientifiques, les tests d’ADN nous permettent absolument de régler ces questions-là ».
L’invitée de l’émission "Objection" sur Sud Fm de ce dimanche 1er juillet 2018, de conclure : «il y a le fond d’aide à la justice qui finalement bénéficie plus aux hommes parce que les femmes sont moins concernées par les gros délits».
Fatou Sarr Sow a été décorée, le mois d’avril dernier, Chevalier de la légion d’honneur par la France pour ses recherches sur le genre.
«Les défis sont énormes. Ils sont à la fois au niveau économique, à la participation politique et de la gouvernance», déclare la sociologue Fatou Sarr Sow, selon qui, «les institutions du Sénégal sont désespérément masculines».
«Quand vous regardez les institutions du Sénégal, elles sont désespérément masculines. Il n' y a que le Conseil économique et social (et environnemental ) qui est dirigé par une femme. L’ensemble des institutions, le privé, le syndical, tout est entre les mains des groupes masculins, et ça crée un déséquilibre qui fera que les femmes sont, finalement, les principales actrices de la transformation future et à venir», déplore-t-elle.
Poursuivant, elle ajoute, « si elles ne sont pas dans les instances où elles peuvent influencer de manière positive le destin de leur pays et le communisme, cela ne marchera pas». Par exemple, souligne la directrice de Ifan, «aujourd’hui, les inégalités sont inacceptables parce que même les lois sont des lois faites dans l’intérêt du groupe masculin». Et, prévient-elle, «c’est une question que nous poserons aux prochains candidats à la prochaine présidentielle y compris les candidatures féminines qui émergeront. Par exemple, la loi au Sénégal interdit la recherche de paternité ».
Or, explique Mme Sow, «nous avons des enfants qui ne peuvent pas avoir de bulletins de naissance, des enfants qui ne sont pas reconnus parce qu’il y a la défaillance du père. Alors que, le père, on peut l’identifier avec les avancées scientifiques, les tests d’ADN nous permettent absolument de régler ces questions-là ».
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