
La décision du chef de l'Etat de supprimer le poste de Premier ministre est contraire à son engagement de consolider la démocratie annoncée au soir de la proclamation des résultats de la présidentielle du 24 février dernier. Tel est l'avis du Pr Mamadou Diouf qui souligne que la bataille de succession est inévitable quelques soit les réformes entreprise.
"Cette décision ( suppression du poste de Pm, ndlr) contredit les engagements du président de la République durant la campagne électorale. C'est une décision étrange dans l'environnement actuel où il a son dernier mandat et tout le monde considère que ce dernier va lui permettre de laisser une très grande trace dans les pages de l'histoire de ce pays", déclare M. Diouf.
"Effectivement en consolidant la démocratie, il enlève l'un des piliers qui lui aurait permis de faire ce travail", ajoute le Pr Diouf. L'enseignant à Colombia aux États-Unis est convaincu que le président de la République "est en train d’affaiblir les institutions qui doivent permettre de continuer à travailler et à consolider et à améliorer la démocratie sénégalaise".
L'invitée de l'émission "Objection" de Sud Fm de ce dimanche 28 avril 2019 de souligner : "On ne peut pas faire fonctionner une Assemblée nationale qui a un pouvoir de contrôle et un pouvoir de participation à la décision. S'il n'y a pas un interlocuteur directe et cette dernière aurait dû être un Premier ministre qui a plus le pouvoir et qui est responsable devant l'Assemblée nationale".
Pour rappel, le projet de loi portant révision de la Constitution qui doit supprimer le poste de Premier ministre est déjà arrivé à l'Assemblée nationale. IL sera soumis en plénière le samedi 4 mai prochain.
"Cette décision ( suppression du poste de Pm, ndlr) contredit les engagements du président de la République durant la campagne électorale. C'est une décision étrange dans l'environnement actuel où il a son dernier mandat et tout le monde considère que ce dernier va lui permettre de laisser une très grande trace dans les pages de l'histoire de ce pays", déclare M. Diouf.
"Effectivement en consolidant la démocratie, il enlève l'un des piliers qui lui aurait permis de faire ce travail", ajoute le Pr Diouf. L'enseignant à Colombia aux États-Unis est convaincu que le président de la République "est en train d’affaiblir les institutions qui doivent permettre de continuer à travailler et à consolider et à améliorer la démocratie sénégalaise".
L'invitée de l'émission "Objection" de Sud Fm de ce dimanche 28 avril 2019 de souligner : "On ne peut pas faire fonctionner une Assemblée nationale qui a un pouvoir de contrôle et un pouvoir de participation à la décision. S'il n'y a pas un interlocuteur directe et cette dernière aurait dû être un Premier ministre qui a plus le pouvoir et qui est responsable devant l'Assemblée nationale".
Pour rappel, le projet de loi portant révision de la Constitution qui doit supprimer le poste de Premier ministre est déjà arrivé à l'Assemblée nationale. IL sera soumis en plénière le samedi 4 mai prochain.
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