Lundi 10h (TU), à Gao. Tirs de sommation. 14h, une détonation entendue cinq kilomètres à la ronde. La tension reste vive à Gao. Le principal marché de la ville, communément appelé marché Washiongton, a été évacué, pour des raisons de sécurité. Mais la crainte d'attentats restent bien présente, explique un militaire malien.
Sur place en effet, l'armée malienne est toujours sur les dents. Le secteur du commissariat de police où se sont déroulés les affrontements entre jihadistes et troupes maliennes est désormais bouclé.
Une première : les militaires français, généralement cantonnés à l'aéroport de Gao, ont patrouillé en ville. RFI les a aperçus non loin du siège du commissariat de police. Camouflés, ils étaient à bord de blindés, le doigt sur la gachette. Ils étaient également visibles au nord de la ville, à l'entrée à la sortie, où, à deux reprises, les kamikazes du Mujao se sont fait exploser.
Concernant le bilan des affrontements, les premiers chiffres circulent. Selon le ministère malien de la Défense, trois soldats maliens ont été blessés, ainsi que trois morts et trois combattants prisonniers côté jihadiste.
A Gao, d'après les recoupements de RFI, il y a eu au moins neuf morts : quatre civils tués par des balles perdues et cinq jihadistes abattus.
Sur place en effet, l'armée malienne est toujours sur les dents. Le secteur du commissariat de police où se sont déroulés les affrontements entre jihadistes et troupes maliennes est désormais bouclé.
Une première : les militaires français, généralement cantonnés à l'aéroport de Gao, ont patrouillé en ville. RFI les a aperçus non loin du siège du commissariat de police. Camouflés, ils étaient à bord de blindés, le doigt sur la gachette. Ils étaient également visibles au nord de la ville, à l'entrée à la sortie, où, à deux reprises, les kamikazes du Mujao se sont fait exploser.
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