C’est le calme dans les différents bars ou bistrots de la capitale, depuis l’annonce de la mort d’une quarantaine de personnes, dont le célèbre volontaire Soumaïla Ganamé dit Ladji Yoro, dans l’attaque contre un convoi de commerçants sur l’axe Ouahigouya-Titao.
« Ce que nous venons de voir récemment à Titao est une situation qui nous met vraiment mal à l’aise. Nous voulons la paix dans ce pays », en dit un. « C’est un deuil que nous vivons atrocement. Le deuil national est venu confirmer celui des populations, c’est vraiment à cœur serré et en tristesse que nous vivons ce deuil », poursuit un autre habitant.
Pour Nobila Zinsoni, la soixantaine, un poste radio collé à l’oreille, le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour éviter un autre deuil national, surtout avec les pertes enregistrées parmi les supplétifs civils de l’armée : « Il faut que l’État mette vraiment les moyens, l’heure est grave, le moral est vraiment touché, je suis vraiment peiné. Notre Burkina, on ne reconnaît plus, on est presque divisés. »
Boukari Konombo est le président du mouvement « le brassard noir ». Il en appelle aux organisations sous régionales pour éviter que le Burkina Faso ne plonge dans un conflit inter communautaire, avec la multiplication des attaques et leur lourd bilan :
« Il faut que la communauté internationale ait un regarde particulier sur le Burkina Faso. Parce que nous ne sommes pas loin d’une guerre inter-communautaire ou civile. »
L’armée a rendu hommage à l’engagement « patriotique » de l’ensemble des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), et en particulier à l’héroïsme de Ladji Yoro qui a été inhumé dimanche 26 décembre à Ouahigouya.
« Ce que nous venons de voir récemment à Titao est une situation qui nous met vraiment mal à l’aise. Nous voulons la paix dans ce pays », en dit un. « C’est un deuil que nous vivons atrocement. Le deuil national est venu confirmer celui des populations, c’est vraiment à cœur serré et en tristesse que nous vivons ce deuil », poursuit un autre habitant.
Pour Nobila Zinsoni, la soixantaine, un poste radio collé à l’oreille, le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour éviter un autre deuil national, surtout avec les pertes enregistrées parmi les supplétifs civils de l’armée : « Il faut que l’État mette vraiment les moyens, l’heure est grave, le moral est vraiment touché, je suis vraiment peiné. Notre Burkina, on ne reconnaît plus, on est presque divisés. »
Boukari Konombo est le président du mouvement « le brassard noir ». Il en appelle aux organisations sous régionales pour éviter que le Burkina Faso ne plonge dans un conflit inter communautaire, avec la multiplication des attaques et leur lourd bilan :
« Il faut que la communauté internationale ait un regarde particulier sur le Burkina Faso. Parce que nous ne sommes pas loin d’une guerre inter-communautaire ou civile. »
L’armée a rendu hommage à l’engagement « patriotique » de l’ensemble des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), et en particulier à l’héroïsme de Ladji Yoro qui a été inhumé dimanche 26 décembre à Ouahigouya.
Autres articles
-
Emmanuel Macron reconnaît «le rôle et la responsabilité de la France» dans la «guerre» au Cameroun durant la période coloniale
-
Bande de Gaza: «On attend que la communauté internationale dise stop au massacre»
-
La Communauté de développement de l’Afrique australe veut dépendre «davantage de ses propres ressources»
-
L’intelligence artificielle en Afrique, entre avancées et difficultés
-
Burkina Faso : prison à vie pour 13 personnes impliquées dans des «actes de terrorisme», dont les attaques de 2018 contre l'ambassade de France