Que va-t-il arriver aux milliers d’interprètes qui ont aidé les Américains pendant le conflit une fois que ceux-ci auront quitté l’Afghanistan à la fin de 2014 ? Beaucoup risquent d’être tués par les Talibans.
En 2009, le Congrès avait approuvé une loi qui permettrait de leur accorder des visas d’entrée, comme cela avait été le cas pour les interprètes irakiens.Mais cette loi expire l’an prochain. De plus, sur les 5 700 afghans ayant demandé un visa, 32 seulement en ont obtenu un, dû a des complications bureaucratiques.
Deux lois pour accélérer le processus
Le général Allen qui a commandé l’Isaf a dénoncé une situation kafkaiesque qui entachait la réputation des Etats-Unis. Les deux chambres du Congrès ont donc travaillé sur deux lois pour accélerer le processus.
L’une parrainée par le sénateur McCain devrait permettre d’accorder chaque année 5 000 visas non seulement aux interprètes militaires, mais à ceux qui ont travaillé avec les médias et les ONG.
A la merci des talibans
Le texte prolongerait le programme jusqu’en 2015. La loi préparée par la Chambre et votée hier est plus restrictive : elle réduit des deux tiers le nombre proposé par le sénat.
Les milieux militaires se félicitent de ce qu’ils considèrent comme un progrès, mais ils craignent tout de même que beaucoup de ceux qui les ont aidés au péril de leur vie soient laissés sans protection à la merci des talibans et d’al-Qaïda.
Source : Rfi.fr
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